Le secrétaire national de la Jfpi a repris ses tournées dans le district d’Abidjan pour mobiliser ses camarades en vue d’un meeting à la place de la République au Plateau. Un meeting qu’il qualifie « d’assaut final ».
Ce weekend à Yopougon Kouté, il a expliqué ce qu’il entend par cet « assaut final ». Il a fait savoir que 2014 est l’année de libération de Laurent Gbagbo. Pour obtenir cette libération, il y a lieu, selon lui, de maintenir la mobilisation : ‘’Nous allons à la place de la République pour que le monde entier sache que le peuple de Côte d’Ivoire brûle d’envie de voir Laurent Gbagbo libéré.
Nous allons pour dire au monde qu’il n’a commis aucun crime qui vaille la peine de le maintenir enchaîné loin de son peuple. Nous y allons pour faire renaître la démocratie symbolisée par le Président Laurent Gbagbo’’. Il n’y a pas de lutte sans risque. Cette année, nous devons être moralement et psychologiquement prêts au pire. C’est-à-dire la prison, les tortures et la mort. Si c’est le prix à payer pour la libération du Président Gbagbo et des autres prisonniers politiques, alors soyons prêts’’.
‘’Ne pas perdre le Nord’’ dans la stratégie de lutte
Pendant qu’il tournait à Yopougon, des délégations de la Jfpi sillonnaient les régions du Nord du pays pour porter le message de la remobilisation et de l’ardeur à la tâche dans cette région. Il nous revient après les premiers appels téléphoniques que toutes ces délégations ont soif d’information.
Car depuis le 11 Avril 2011 aucune mission officielle du parti n’est allée leur rendre visite. Tous les militants sont donc sortis pour réserver un accueil chaleureux aux différentes délégations », a expliqué pour sa part Jean Luc Ouallo, coordonateur des missions au Nord.
S.Debailly
JFPI / Pour la libération de Gbagbo : Voici ce que Justin Koua prépare - Photo à titre d'illustration