Le FPI de Affi N'Guessan et l’Alliance des forces démocratiques (AFD) projettent un sit-in devant l’Assemblée nationale le mercredi prochain, 05 Octobre, date de présentation du projet de loi de la future constitution à l'assemblée nationale par le Président SEM Alassane OUATTARA. Joël N’guessan lance un avertissement à Mr AFFI N'Guessan.
Monsieur le Président du FPI, tendance Affi N’guessan, se propose d’organiser pour le 05 octobre prochain un sit-in devant l’Assemblée Nationale, jour où Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, va s’adresser aux ivoiriens devant la représentation nationale, pour expliquer et exposer le contenu du projet de texte relatif à la nouvelle constitution ivoirienne.
Le même Affi N’Guessan, éphémère contestataire, en contradiction permanente avec lui-même (il applaudit au sortir du cadre permanent de dialogue politique et fait le lendemain des déclarations pour appeler à la chienlit) avait annoncé il y a quelques mois qu’il allait organiser, au mois de septembre qui vient de s’achever, des manifestations éclatées sur l’ensemble du territoire ivoirien pour faire barrage au projet cette nouvelle constitution.
Septembre est passé et nous n’avons rien vu. La Côte d’Ivoire continue sa marche apaisée vers le développement. Aujourd’hui il veut organiser des sit-in. C’est son droit. Mais qu’il sache que s’il y a débordement, surtout au moment où le Chef de l’Etat se déplace personnellement à l’Assemblée Nationale, il aura à en supporter les conséquences. Qu’il se dise que les ivoiriens ne veulent plus de désordre. Ils sont nombreux ceux qui seront tentés de faire aussi des sit-in et meeting pour accompagner le Président Alassane OUATTARA dans les actes et décisions qu’il prendra pour doter notre pays d’une Constitution consensuelle et non confligène comme celle que nous avons en ce moment.
Le Ministre Joël N’GUESSAN
Secrétaire Général Adjoint du RDR chargé de la Communication, Porte-Parole
Joël N’guessan (Porte-parole du RDR) avertit Affi N'Guessan : « S’il y a débordement, vous en supporterez les conséquences »