La Côte d’Ivoire a célébré le mardi 9 septembre la Journée de l’action humanitaire. La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto a réaffirmé l’engagement du Gouvernement ivoirien à « faciliter » le travail des humanitaires et à « garantir « leur sécurité.
La ministre, qui a exprimé la gratitude du Gouvernement ivoirien à la Communauté humanitaire, a indiqué que « Cette journée plus qu’un bilan se veut un hommage aux acteurs humanitaires ». L’action des humanitaires s’est faite remarquée au plus fort des crises qu’a connu le pays, a rappelé Anne Désirée Ouloto.
« La communauté humanitaire a su prendre le relais alors même que les capacités de réaction de l’Etat étaient fortement entamées voir inexistantes durant les successives crises », a affirmé la ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant.
La gratitude de l’Etat est justifiée d’autant plus la communauté humanitaire a « contribué au cessez le feu entre belligérants au plus fort de la crise militaro-politique, à l’élaboration d’un processus de sortie de crise, à l’organisation et au financement du processus électoral ».
Anne Désirée Ouloto a, au nom du Gouvernement, exprimé une profonde compassion à l’endroit des travailleurs humanitaires ainsi qu’aux familles des 155 agents qui ont perdu la vie en protégeant des vies en 2013 ». Elle a indiqué que c’est une « synergie » d’actions Gouvernement- communauté humanitaire qui fera reculer la vulnérabilité et la résurgence pour le bonheur des populations.
Le Représentant résidant du PAM Jean Lucas Ferrera a salué l’initiative du Gouvernement qui par la célébration de cette journée marque son attention à l’action humanitaire. Cette journée porte la reconnaissance du Gouvernement à celles ou ceux qui conduisent l’action humanitaire dans des conditions souvent difficiles et parfois au péril de leur vie, a noté Jean Lucas Ferrera.
« Cette journée rappelle à nous tous un devoir, même une responsabilité, celle de porter assistance aux personnes vulnérables pour qu’elles sourient dans des situations de crise, celle d’atténuer les souffrances dans les situations d’urgence, celle d’apporter assistance pour sauver des vies dans de situation de crise et de catastrophes naturelles », a-t-il insisté.
Si la crise militaro-politique est désormais du passé, Jean Lucas ferrera a indiqué que de nouvelles menaces existent notamment les catastrophes naturelles et la menace de l’épidémie de fièvre à virus Ebola. S’agissant des rumeurs de départ des humanitaires de la Côte d’Ivoire, Le Représentant résidant du PAM s’est voulu catégorique. « Nous ne nous retirons pas de la Côte d’Ivoire, il s’agit d’une mutation des actions d’assistance.
La phase charnière d’assistance humanitaire est achevée. Aujourd’hui les humanitaires accompagnent le Gouvernement à se doter de moyens et à adopter des stratégies pour à termes prendre en charge les populations vulnérables », a-t-il expliqué.
L’un des faits marquants de cette célébration a été la distinction par l’Etat ivoirien de certains acteurs humanitaires, en leur remettant des médailles. Au nom des récipiendaires, la représentante de l’UNFPA a exprimé la reconnaissance au Gouvernement pour cette « distinction honorifique ».
La Côte d’Ivoire a célébré le mardi 9 septembre la Journée de l’action humanitaire