"Lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages" et "Océan sain, Population saine". Ce sont ces thèmes qui ont été le menu déroulant de la commémoration conjointes des Journées Mondiales de l’Environnement et des Océans (JME-JMO) organisée le dimanche 05 juin 2016 dans la commune d’Adiaké par le Ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Evoquant le contexte de cette commémoration des représentants de CIAPOL, du PNUE, du PNUD, de la Fondation NSIA, des ONG, de plusieurs Associations et d’experts, Hien Sié Yacouba, D.G.du Port Autonome d’Abidjan et Maire de la Commune d’Adiaké, a fait remarquer que, dans un rapport publié en 1992, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique(OCDE) tirait la sonnette d’alarme: « Les pays en voie de développement sont confrontés à une dégradation drastique de leur environnement, laquelle constitue une menace grave pour les perspectives de développement à long terme ».
Et d’ajouter que « la génération actuelle doit faire face à des graves problèmes provoqués par la pollution et qui prennent la forme d’affections chroniques et de taux de mortalité élevé, notamment chez les nourrissons et les plus jeunes ».
D’où à la fois à une interpellation et une invite à un changement de comportement pour agir en faveur de la préservation de l’environnement non seulement pour le bien-être des populations actuelles, mais aussi pour ne pas mettre en péril la vie des générations futures.
Toutes choses qui pour rappelle, selon lui ont amené le Président Alassane Ouattara a réitéré son engagement pour la survie de la planète à l’occasion de la COP21. Quant au Directeur Régional de l’environnement, Kouadio Georges, il n’a pas manqué de fustiger le comportement de la population.
«Il est établit que nous sommes en partie responsable de la destruction de notre environnement. Il s’agit donc pour nous dans chaque localité de sensibiliser la population pour lutter contre l’échauffement climatique selon la feuille de route de l’accord de Paris. Ça sera la seule clé de réussite », a-t-signifié.
A sa suite, le Chef du Bureau Afrique de l’Ouest pour le PNUE, Mme Angèle Luc, Abou Bamba, Coordonnateur Régional de la Convention d’Abidjan au PNUE, Mme Yao Madeleine, Directrice Exécutive de NSIA Fondation et le Dr. Aka Aouélé, Président du Conseil Régional du Sud-Comoé, intervenant respectivement, ont à tour de rôle sans détour décrié le comportement des uns et des autres vis-à-vis de l’environnement.
La gestion de l’environnement étant au cœur du Gouvernement Ivoirien, les différents intervenants ont insisté sur la sensibilisation des populations en matière de préservation des espèces sauvage… Selon eux, il faut traduire par un acte concret la vision du Président Alassane Ouattara par des mesures d’adaptation.
Car le développement d’un pays ne peut se faire sans un environnement sain, sans une population saine. « Il faut sensibiliser les populations en leur expliquant la nécessité et l’importance d’un environnement sain. Il faut freiner la biodiversité afin de conserver les espèces sauvages, et les espèces aquatiques.
Pour cela, il faut une volonté politique, une volonté humaine et les moyens politiques », a indiqué Dr. N’guessan Alexandre, Directeur de Cabinet Adjoint et représentant du Ministre de l’Environnement et du Développement durable, le Dr. Remi Alla-Kouadio.
CIRUS BITI
Photo:DR / N'guessan Alexandre(Dicab.Adjoint du Ministère de l'Environnement)