Le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éthique dans la société (RIPES) déplore "la misère économique" des journalistes ivoiriens et plaide pour qu’ils exercent "ce noble métier dans la dignité" à la faveur de la 22ème Journée mondiale de la Liberté de la presse qui sera célébrée dimanche.
"N’attendons pas qu’un journaliste s’immole dans notre pays pour nous rendre compte de l’ampleur de la misère économique de nos collaborateurs, employés, confrères ou concitoyens", prévient le président du RIPES, Dr Célestin Gnonzion, dans une déclaration dont copie est parvenue jeudi à l’AIP.
"Unissons nos forces, volontés et intelligences pour aider les journalistes ivoiriens à exercer ce noble métier dans la dignité", poursuit Dr Gnonzion, également ambassadeur du Centre international sur l’éthique des médias.
"Il existe des journalistes en Côte d’Ivoire qui n’ont pas touché de salaire de leur employeur depuis le début de cette année 2015", dénonce-t-il, s’indignant d’un "contexte où le journaliste vit pratiquement aux dépends d’une source d’Information (une personnalité du monde politique, culturel, sportif ou économique) qui joue le rôle de son employeur".
Même s’il s’étonne du fait que "les journalistes semblent se complaire dans ces humiliantes conditions de travail", le réseau éthique profite de la célébration de la 22e journée mondiale de la liberté de la presse "pour tirer sur la sonnette d’alarme en direction de toutes les parties prenantes du monde des médias en Côte d’Ivoire".
Cette 22ème journée se tient sur le thème "Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes et la sécurité à l'ère du numérique".
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Photo d'archives à titre d'illustration