Photo à titre d'illustration / Ane Désirée Ouloto, ministre de la Solidarité, la Famille, la Femme, et de l’Enfant
Ane Désirée Ouloto, ministre de la Solidarité, la Famille, la Femme, et de l’Enfant, a déclaré avant-hier, en fin de journée(Novotel), au Plateau, que « de nombreux enfants vivent sans famille dans le mont Peko ». Sous les feux roulants des questions des journalistes.
C’était à l’occasion d’un cocktail de presse, marquant le lancement de la commémoration de la journée nationale de la Solidarité. Instituée, on s’en souvient, par décret en 2007. « Les actions que nous avons menées à Grabo et Bloléquin sont sécuritaires et non pour relocaliser qui que ce soit. La relocalisation se fera selon les règles. Les populations seront accompagnées en respectant les Droits de l’Homme.
Nous n’avons pas d’argent pour la mise en œuvre du plan d’évacuation du parc national du mont Peko. Ce plan est coûteux, nous comptons sur l’Etat. Nous irons au rythme de nos possibilités financières » s’est-elle voulue claire. Tout en indiquant que le projet d’évacuation du parc national occupé illicitement par les ex-rebelles pro Ouattara, est au stade du profilage.
Articulée autour du thème «Solidarité et vivre ensemble: défis pour une Côte d’Ivoire émergente à l’Horizon 2020», la 9e édition de la journée nationale de la Solidarité, s’étendra sur deux semaines à en croire Anne Désirée Ouloto. Qui explique sa détermination à soutenir les ménages en situation de détresse sociale de sorte à infléchir positivement la courbe du développement social.
Toutefois, elle est consciente que « l’atteinte de l’émergence reste largement tributaire de notre volonté commune d’avancer ensemble, de vivre ensemble, dans le respect de nos différences et de nos diversités ».
F.T.D.
Photo à titre d'illustration / Ane Désirée Ouloto, ministre de la Solidarité, la Famille, la Femme, et de l’Enfant