Le coach de la sélection nationale, Ibrahim Kamara, a accordé une interview à l’envoyé spécial de Fraternité Matin, un quotidien ivoirien, suite à la qualification pour le prochain tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2019, en Egypte, après la victoire contre le Namibie (4-1).
Votre sentiment après cette qualification ?
Ce fut difficile en début de match, avec un adversaire qui nous a posé beaucoup de problèmes. Personne n’ignore que la Namibie n’a perdu que d’un but d’écart contre toutes les équipes qu’elle a rencontrées. Ce qui veut dire que c’est une équipe de qualité. Nous savions que cela n’allait pas être facile. Mais notre objectif, c’était la qualification. C’est fait. Maintenant, on essayera de voir ce qui a été bon et ce qui ne l’a pas été.
Préférez-vous un adversaire particulier au second tour ?
A partir des 1/8 de finale, on ne peut pas choisir d’adversaire. Comme je le disais tantôt, je suis venu avec un effectif dans lequel il y a plusieurs joueurs qui ne connaissent pas la CAN. Les amener pour qu’ils se frottent aux grandes nations, c’est déjà bon pour nous. Nous entrons dans une phase à élimination directe. Quel que soit l’adversaire qui sera en face, on jouera pour défendre les couleurs du pays et aller le plus loin possible.
Êtes-vous satisfait du jeu produit par votre équipe ?
Il y a toujours des choses à améliorer. Nous avons eu un premier quart d’heure difficile, ce qui est normal. La Namibie ne voulait pas retourner à la maison avec zéro point. Elle est mieux rentrée dans le match que nous, mais elle fait partie des équipes qui, tant qu’elles n’ont pas encaissé, sont difficilement jouables. Après l’ouverture du score, les choses ont été plus fluides. Je pense que mon équipe est bien meilleure en attaque, rapide. Nous allons travailler encore cet aspect. Certains observateurs aiment le beau jeu et si nous pouvons allier les deux, ce sera bien. Nous allons travailler pour donner un peu plus de fluidité à notre jeu.
Quel bilan faites-vous des trois premiers matches de l’équipe ?
En termes de chiffre, sur neuf points possibles, nous en avons pris six, ce qui n’est pas négligeable. J’avais dit qu’il était hors de question que nous terminions meilleur troisième. C’est un objectif qui est également atteint. Dans le jeu, il y a des choses à améliorer et nous en sommes conscients. Il fallait absolument sortir des poules, ce que nous n’avons pas réussi en 2017. Maintenant, il va falloir faire plus. Nous avons encore huit jours devant nous. Nous allons en profiter pour mieux nous préparer.
Les changements apportés dans l’équipe vous donnent-ils une orientation pour la suite de la compétition ?
Les matches ne sont pas les mêmes. Nous tirons les leçons de chaque match et en fonction de cela, nous essayons d’apporter les changements qui s’imposent. Aujourd’hui ce fut le cas, mais on ne peut pas dire qu’on a trouvé l’équipe ou la solution magique.
« Nous allons travailler pour donner un peu plus de fluidité à notre jeu », a indiqué le coach des Éléphants