Le Député-candidat à la présidentielle ivoirienne de dimanche, Bertin Konan Kouadio dit (KKB) a dénoncé une "pagaille" dans les bureaux de votre, démontrant que la Commission électorale indépendante (CEI) n'est pas "prêt" à organiser ce scrutin.
"Je suis sereins. C'est un rendez-vous que j'ai préparé de longue date. Je crois aux vertus de la démocratie. C'est un acte fondamental de voter pour son pays. Malheureusement ce que je craignais ce matin est en train de se produire parce que la CEI nous démontre qu'elle n'est pas prête", a expliqué KKB après avoir voté à Port-Bouët au sud de la capitale économique ivoirienne.
"Dans beaucoup de centres, c'est maintenant qu'on envoie le matériel (vers 9h00). Les machines en question (tablettes) pour la plus part ne fonctionnent pas. C'est la pagaille dans les bureaux de vote", a-t-il poursuivi en relevant que "les règles changent de minute en minute parce que simplement la pression a changé de camp".
Pour lui, "il n'y a pas de bruit, il n'y a pas de billet de banque. Les ivoiriens savent que c'est une occasion unique pour changer leur vie et leur destin". "C'est une belle opportunité de faire respecter les droits de l'homme ici en Côte d'Ivoire et que ceux qui sont emprisonnés illégalement sans raison véritable soient libérés. Je vous le promet", s'est engagé KKB.
"Des non ivoiriens ont été pris en train de voter. Il y ' en a deux qui sont en ce moment au commissariat à Zaïbo. La CEI a demandé qu'on les libère et qu'ils votent", révèle le candidat KKB.
Plus de 6,3 millions d'électeurs ivoiriens sur 23 millions d'habitants, sont aux urnes, dimanche, en vue d'élire le Président de la République de Côte d'Ivoire parmi sept candidats, dans un scrutin jugé crucial pour la stabilisation du pays, après la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3000 morts.
KKB dénonce une pagaille dans les bureaux de vote