Hier, dimanche 3 août 2014, la tension était des plus électriques, au grand carrefour de Koumassi. La raison, deux groupes de syndicalistes s'opposaient de la manière la plus violente.
Armés de machettes, de gourdins et de morceaux de bois, ils se sont livrés une guerre sans merci. Le bilan de cet énième affrontement entre syndicalistes, à la gare des taxis intercommunaux (appelés « Wôrô-wôrô ») de Koumassi n'est pas moins important. Outre des protagonistes, des usagers, dont un client d'une cabine téléphonique, ont été blessés à la machette et la tenancière dépouillée de son argent.
Tout commence aux environs de 8h. Au moment où les chargeurs et autres coxers cherchaient des clients pour les véhicules, l'on voit débarquer à la gare, une horde de jeunes gens, surexcités et armés de machettes et de gourdins, pour certains et de morceaux de bois pour d'autres. C'est le sauve-qui-peut. Clients, chauffeurs et chargeurs, tous ont pris leurs jambes à leur cou.
En un clin d’œil, cet espace qui grouille de monde, à cette heure de la journée (8h), se vide de son monde. Les individus armés prennent en chasse certains de leurs collègues qu'ils n'hésitent pas à taillader à la machettes. Ainsi, deux d'entre les syndicalistes trouvés sur place sont-ils blessés à la machettes par les « assaillants ». Les minutes qui suivent, un détachement des Frci basés à l'Ecole générale des services (Egs), arrive sur les lieux.
Vu la foule de manifestants qui grossissait, les soldats tirent plusieurs coups de feu en l'air. Toute chose qui disperse les syndicalistes très excités. Des cargos de la police (Crs et Bae), de la gendarmerie et de l'Onuci, arrivent sur les lieux. Dans la foulée, les agresseurs n'ont pas épargné leurs usagers et autres passants. Un client arrêté devant une cabine téléphonique tenue par une jeune dame a fait les (...) Lire La suite sur Linfodrome
Photo à titre d'illustration