Face à la macabre découverte faite entre la pharmacie « Iroko » et l'école privée Saint-Étienne, au quartier « Sofitel », à Koumassi, on ne peut véritablement éprouver que deux choses. D'une part, une grosse frayeur et d’autre part, l'envie de gerber. Il s’agit de la découverte de la tête d'un homme décapité.
Dans l'après-midi du dimanche 29 avril 2018, des jeunes gens du quartier jouent au football. Entre les cris des appels de balles et autres prouesses techniques servies par ces jeunes gens qui n'ont rien à envier à ceux de leurs camarades évoluant dans des clubs de l'élite de notre football, le public se délecte.
Mais un peu plus tard, ces joueurs en sueur sont contraints à un arrêt de jeu. L'un d'eux venant de shooter le ballon qui va échouer sur le toit de la maison d'une cour commune, juste à côté. L'un de ces garçons court et monte sur le toit en vue de récupérer la balle. Mais soudain, on l’entend pousser un grand cri de grosse frayeur. Le pauvre manque même de peu de chuter du toit de la maison. Lorsqu'il parvient à redescendre dans un « atterrissage » qui ne se fait pas en douceur, c'est difficilement qu'il explique à ses camarades ce qu'il vient de découvrir.
La curiosité poussant les autres, nombre d’entre eux se précipitent sur le toit, dans le but de voir ce qui suscite cette grosse peur en leur ami, tremblant encore de tous ses membres.
C'est à ce moment que tous découvrent l'horreur. Un crâne humain, avec du sang qui vient à peine de sécher et du sable le recouvrant par endroits. La bouche est ouverte et l’œil gauche est fermé. Ce crâne est celui d’un homme, parce que portant une barbe. Les instants qui suivent, presque tout le quartier accourt sur les lieux.
Ensuite, des éléments de la police informés se déportent sur place. Après le constat d'usage, la tête humaine est descendue du toit et transférée dans un casier d'une morgue, par les services des pompes funèbres.
La police mène maintenant son enquête en vue de savoir à quel homme appartient ce crâne et, dans quelles circonstances l'infortuné a été décapité. L'enquête devra également s’intéresser à deux autres questions, non moins importantes. A savoir qui est cet odieux criminel qui a commis cet acte ignoble et à quelles fins ?
Madeleine TANOU
Image utilisée à titre d'illustration