L’AFJCI forme des professionnels des médias sur le Droit

  • 07/02/2014
  • Source : AIP
L’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), en partenariat avec la Coopération Allemande GIZ), organise de jeudi à samedi à Abidjan, une formation sur les mécanismes juridiques nationaux et internationaux des droits de l’Homme, au profit d’une trentaine de professionnels des médias, en vue d’une meilleure diffusion et vulgarisation par eux du Droit et de textes fondamentaux sur les droits humains.

Issus de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), de différents organes de presse écrite, de radio de proximité, de la télévision et de la radio nationales (RTI), ces professionnels des médias reçoivent, entre autres, des enseignements et éclairages sur la justice transitionnelle, le droit foncier urbain et rural, l’organisation judiciaire, la responsabilité civile et pénale, les violences basées sur le genre, la nouvelle loi sur le mariage et les régimes matrimoniaux.
 
« Malgré notre grand nombre, nous les femmes juristes de Côte d’Ivoire, et notre volonté affichée d’instruire juridiquement toutes les couches sociales et même celles qui sont dans les contrées les plus lointaines, nous ne pouvons atteindre notre objectif entièrement de couvrir toute cette belle Côte d’Ivoire sans l’aide de valeureux et actifs relais », a expliqué à la cérémonie d’ouverture, la responsable de la commission Formation de l’AFJCI, Me Anne Bera Dassé.
 
Selon les initiatrices du séminaire, les journalistes représentent les cibles recherchées par l’AFJCI et sont « ces relais dynamiques, s’intéressant au droit et à son évolution quasi-permanente », donc capables au terme de cette formation d’aider l’association à faire la promotion du droit auprès des populations en vue de l’ancrage de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
 
« L’éducation aux droits de l’Homme constitue à l’heure actuelle une des priorités parmi les plus urgentes pour notre pays, qui naguère havre de paix, a été dans un passé récent objet de troubles de toutes sortes qui ont vu se développer et se multiplier des violations massives des droits de l’Homme », a noté le représentant du ministre de la Justice, Bako Fructueux.
 
En invitant les journalistes à jouer leur partition après cette formation, Bako Fructueux a salué l’action de l’AFJCI pour le choix porté sur eux dans son projet de vulgarisation du Droit. Selon lui, la promotion des droits humains, à travers l’information, la formation et la sensibilisation des professionnels des médias favorisera le développement d’une culture de paix et des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
 
(Aip)
 
jmk/cmas