Le cinquième satellite algérien, et le premier en matière de télécommunications, a été lancé dimanche depuis le Sichuan, en Chine. Sa mission : permettre la multiplication de chaînes de radio et de télévision, mais aussi optimiser la qualité du signal des satellites de géolocalisation.
Le premier satellite algérien de télécommunications, nommé Alcomsat-1 et construit par la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC), a été lancé dimanche 10 décembre dans l’après-midi depuis la province de Sichuan en Chine.
Il permettra la diffusion de 200 à 300 chaînes de télévision et du même nombre de radios numériques, mais aussi l’amélioration de certains services tels que la formation en ligne, la télémédecine et la visioconférence grâce à la diffusion de l’Internet à très haut débit sur l’ensemble du territoire algérien.
Nouvel outil pour les services de renseignement
Par ailleurs, Alcomsat-1 va optimiser la qualité du signal des satellites de géolocalisation (GPS, GLONASS, Galileo). De leur côté, les services algériens de surveillance bénéficieront eux aussi de ce satellite grâce à des communications radio plus flexibles et qui pourront se faire au-delà des frontières. L’armée pourra en outre opérer des drones sur de plus longues distances.
Deux postes de commandement ont été installés pour contrôler Alcomsat-1. Ils seront supervisés par des ingénieurs de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), qui ont été formés en Chine. Ces deux postes seront installés à Boughezoul (Médéa) et Bouchaoui (Alger) et se chargeront de l’activation, de la surveillance et du contrôle du satellite...
Image utilisée à titre d'illustration