L'alternance en 2020 doit se faire au profit du meilleur des cadres du RHDP (Porte-parole)

Depuis le légendaire Appel de Daoukro qui a permis la candidature unique du Président Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 25 octobre dernier, soldée par la victoire écrasante du candidat du RHDP, deux débats sont en cours au sein de la famille des houphouëtistes. Il s'agit du parti unifié et de l'alternance.

« Il ne s'agit pas de vouloir succéder pour succéder. Il faut en avoir la capacité », estime Joël N'guessan dans un communiqué transmis, dimanche, à APA.

Sur le sujet du parti unifié, M. N'guessan rappelle que du "PDCI au RDR en passant par l'UDPCI, le MFA et l'UPCI chacun y va de sa compréhension, de sa vision et parfois de sa stratégie personnelle sans que cela soit partagée ou comprise par les autres alliés".

Concernant l'alternance, ajoute-t-il, "le PDCI-RDA estime qu'il est naturel que l'alternance en 2020 se fasse en faveur d'un cadre du PDCI RDA", là où, "le RDR considère que l'alternance doit se faire au profit du meilleur des cadres du rassemblement des houphouëtistes".

"L'UDPCI déclare sans hésitations que son leader, le Dr Mabri Toikeusse, est celui sur qui le RHDP doit porter son choix dans le cadre de l'alternance. L'UPCI de Gnamien Konan a déjà annoncé que ce dernier sera candidat à la présidentielle en 2020", écrit encore Joël N'guessan.

"Comme on le constate, les avis sont très variés et parfois contradictoires ou opposés. Cela est à saluer car c'est la traduction de la diversité d'opinions et d'ambitions qui nourrissent le jeu démocratique", se félicite le porte-parole du RDR.

Joël N'guessan, invite les houphouëtistes à se référer à la décision divine et à connaître la configuration politique du pays en 2020 pour que le débat actuel sur l'alternance soit crédible ?.

"Il est vrai que gouverner c'est prévoir. Mais en ce qui concerne la problématique de l'alternance, nous devons nous en tenir au Maître des Temps et des circonstances", conclut Joël Affi N'guessan.


LS/APA