Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a qualifié, vendredi, de pièce « angulaire » du développement agricole, l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), lors de la cérémonie de clôture des festivités marquant les 20 ans d’existence de cette structure.
« Comme à la cérémonie de lancement des activités des 20 ans le 13 septembre 2013, je salue encore une fois l'initiative de l'Anader de prendre le prétexte de cet anniversaire pour faire un bilan et surtout pour réfléchir sur les voies et moyens d'améliorer ses performances », a déclaré le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly en reconnaissant le « mérite de ceux qui ont contribué au bilan largement positif » de l'Anader.
L'Anader, a-t-il fait savoir, constitue une pièce angulaire du développement de l'agriculture de la Côte d'Ivoire. Elle est incontournable dans la conception et la mise en œuvre des programmes identifiés du Programme national d'investissement agricole (PNIA) tant au plan national que local.
« C'est pourquoi nous encourageons toutes les réformes que vous êtes en train de mettre en œuvre en vue d'améliorer les performances de votre entreprise et même d'en exporter l'expertise dans la sous-région africaine. C'est dans ce cadre que nous procéderons avec l'appui des partenaires techniques et financiers, notamment, la Banque mondiale, à la revue de l'ensemble des services agricoles dès 2014 » a indiqué le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Pour le premier responsable de l'agriculture ivoirienne, l'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020 repose sur l'agriculture. « J'ai donc le devoir de faire en sorte que l'outil Anader reçoive les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions, soit au niveau de l'Etat, soit avec le concours des partenaires au développement » a-t-il promis, soulignant la « fragilité » de l'agriculture.
Créée le 29 septembre 1993 après la dissolution des 3 établissements publics ayant en charge l'encadrement agricole, notamment, la Satmaci (pour le café-cacao), la Sodepra (pour les élevages) et la Cidv (pour les cultures vivrières et horticoles), l'Anader compte 7 délégations régionales pour 57 zones de couverture sur le territoire national.
Partenaire privilégié du monde rural, l'Anader contribue à l'amélioration des conditions de vie des acteurs de la filière agricole par la professionnalisation des exploitants et organisations en concevant et en mettant en œuvre des outils appropriés, des programmes adaptés pour assurer un développement durable et maîtrisé.
L'Anader, une pièce « angulaire » du développement de l'agriculture ivoirienne, selon Sangafowa Coulibaly. - Photo à titre d'illustration