L’Angola prévoit de fermer les églises « illégales » à partir du mois de novembre.
Cette décision intervient près d’un mois après que l’Etat a rendu publique la législation pour réglementer les activités religieuses dans le pays rappelle le site d’information en ligne Jornal de Angola.
« Les confessions religieuses illégales en Angola seront fermées à partir du mois de novembre », a indiqué le directeur national chargé des questions religieuses au ministère de la Culture, Francisco de Castro Maria.
On s’attend à ce que cette décision ait un impact sur les églises dirigées par des étrangers en Angola, comme l’a affirmé M. Castro Maria, qui a rappelé que 50% des églises du pays sont établies par des étrangers venant de la République démocratique du Congo, du Brésil, du Nigeria et du Sénégal.
Défendant ce plan, la ministre de la Culture Carolina Cerqueira a déclaré que si le gouvernement était neutre, il était contraint d’agir contre les organismes non enregistrés qui « exercent des activités commerciales ou qui constituent une menace pour les droits humains, pour les principes de vie et de coexistence en milieu urbain ».
Plus d’un millier d’églises attendent d’être régularisée.
Le gouvernement a donné aux différentes dénominations non encore enregistrées un mois pour le faire à partir du 4 octobre.
La régularisation des congrégations religieuses est d’actualité depuis le 28 août date à laquelle le Conseil des ministres a adopté un projet de loi sur la liberté de religion, de croyance et de culte visant à établir des conditions plus strictes pour la légalisation des activités religieuses dans le pays.
L’Angola envisage de fermer « les églises non officielles »