Une marche de l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire pour la paix. L’information a été communiquée par le Cardinal Jean-Pierre Kutwa lui-même.
C’est par une lettre d’information que le patron de l’Eglise catholique à Abidjan, a informé ses collaborateurs, les prêtres, de l’initiative. Dénommée « Allons à la paix », « cette marche, qui rassemblera 20 000 personnes, sera pour tous les jeunes et les femmes qui y prendront part, une façon de sensibiliser à la paix », à en croire Kutwa.
L’archevêque d’Abidjan précise qu’il a autorisé que celle-ci soit organisée par « l’Aumônierie de l’Office diocésain de la pastorale des jeunes d’Abidjan (ODPJA, le bureau des jeunes catholiques). En collaboration avec l’Association des femmes de l’Eglise catholique (AFEC).
Ce sera aussi l’occasion pour les marcheurs « de prier pour des élections apaisées dans notre pays ». La marche est prévue pour le 15 février 2020. Elle a été validée par le Vatican. Elle partira, sauf interdiction par le pouvoir RHDP, de la place de la République du Plateau. Le cortège des marcheurs pour la paix s’ébranlera vers la cathédrale Saint Paul du Plateau, épilogue de la manifestation.
Ce serait la première fois que l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire, et plus généralement des chrétiens initieront une marche à caractère politique. Cette initiative intervient dans un contexte politique tendu. Le pouvoir RHDP du Président Alassane Ouattara reste sourd à tous les appels à l’apaisement et à l’instauration d’un climat de transparence électorale, gage de paix dans le pays.
Réunis en assemblée plénière, les Évêques de Côte d’Ivoire ont tiré, dimanche, la sonnette d’alarme relativement à la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire en ce début d’année électorale. Une sortie disqualifiée par le gouvernement et ses médias. « Les évêques ne devraient pas dire ça », a titré Le Patriote, journal du RDR. Sans pouvoir énumérer ce que les évêques avaient dit de si mal, pour justifier qu’ils soient brûlés.
L’information de cette marche a été communiquée par le Cardinal Jean-Pierre Kutwa lui-même.