Les engagements des Etats et la communauté internationale font espérer à la fin de l’épidémie en 2030, a déclaré M. Mabingue NGOM, directeur Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à l'ouverture de la 19e Conférence Internationale sur le Sida et les Infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), ce lundi 4 décembre au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.
"Ces aspirations légitimes nous obligent « à une approche différente » pour un rendez-vous diffèrent des autres. Ce genre de bonnes nouvelles consacrent des progrès, mais elles nous imposent de poursuivre dans la voie pour gagner la bataille. (...) Oui, la victoire est à notre portée. Elle est au prix d’une nouvelle solidarité qui garantisse que personne n’est laissé pour compte, que les plus vulnérables notamment les adolescentes, les jeunes filles et les femmes sont les premiers bénéficiaires de cette chaîne d’union" a-t-il poursuivit.
Il s’agit "pour nous tous, de mieux déployer les ressources disponibles, d’accroître notre capacité et notre volonté à Ecouter, comprendre et apprendre du terrain. Il s’agit de ne plus « laisser la bureaucratie » et les conflits d’intérêts entraver la mise en œuvre des engagements pris qui déterminera pour beaucoup le résultat de notre pari de ne laisser personne pour compte.".
Il a par ailleurs salué le leadership du Directeur Exécutif, Sous-Secrétaire général des Nations Unies, Michel Sidibé qui a permis d'impulser une nouvelle dynamique à la réponse à cette pandémie en fixant en 2014 des objectifs résumés par la formule des « trois 90 ».
"Nous notons aujourd’hui beaucoup moins de décès liés au sida, moins d’infections et de meilleurs taux de couverture en termes d’accès au traitement, que par le passé. Ces progrès concernent aussi l’Afrique, même si les pays sont toujours confrontés à des défis redoutables" s'estèil féléicité avant de lancer un appel pour plus de solidarité et plus d’attention aux régions du monde ou les progrès restent mitigés.
L’ICASA 2017 est une occasion pour la Communauté internationale et tous les Africains, de conjuguer leurs efforts dans l’aboutissement d’une Afrique sans Sida. Considérant l’urgence de la question, entre 7 000 à 10 000 éminents scientifiques, décideurs politiques, militants, personnes vivant avec le VIH, leaders de Gouvernement ainsi qu’un nombre de Chefs d’Etat et de Représentants de la Société Civile sont attendus. Ceux-ci se joindront aux débats dans le cadre de la réalisation de cet objectif.
Ahopol
Photo:APA / M. Mabingue NGOM, directeur Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre