L’Organisation des Nations Unies pour la l’Education, la Sciences et la Culture (UNESCO), en partenariat avec le ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, a échangé vendredi lors d'un atelier avec les leaders d’organisations de jeunesse d'Agboville, à propos des projets et expériences en matière d’engagement des jeunes dans la reconstruction post-conflit en Côte d’Ivoire.
« Nous insistons sur les activités citoyennes auprès des communautés et sommes venus faire ce bilan, afin de partager ces acquis avec les jeunesses d’Agboville », a indiqué Louis Gervais Anoma, consultant auprès du bureau UNESCO à Abidjan et coordonnateur de l’atelier.
Il a expliqué que dans le projet intitulé "Engagement des jeunes dans la reconstruction post-conflit en Côte d’Ivoire", il est question d’exhorter la jeunesse à favoriser la réconciliation et consolider une culture démocratique.
L’atelier d’Agboville devra aider les jeunes à prendre une part active aux initiatives de reconstruction, de réconciliation et de cohésion sociale, ainsi qu'à s’approprier les projets d’insertion socioprofessionnelle, vu que dans le cas spécifique de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, les jeunes ont été acteurs et victimes, a assuré M. Anoma.
« Nous souhaitons leur donner des compétences pour mieux gérer certaines situations et surtout les former », a-t-il dit. Le renforcement des capacités des leaders de jeunesse a pris en compte la politique nationale de la jeunesse, le conseil national de la jeunesse, le programme national de volontariat ainsi que les valeurs civiques et citoyennes, mis en place par le ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Une trentaine de participants dont dix du comité de concertation de travail, constitué lors de la première phase du projet, six issus des trois communes d’Abidjan bénéficiaires des actions citoyennes (sensibilisation au tri d’ordure dans les ménages, à l’alphabétisation et à la cohésion sociale), ainsi que 11 participants venus de la commune d’Agboville, ont échangés avec les experts de l’UNESCO et du ministère de la Promotion de la jeunesse.
Le projet qui est au bénéfice des jeunes au travers dudit ministère, avec financement UNESCO, aurait dû s’achever en 2013 mais a bénéficié d’un rattrapage depuis juin 2014, rappelle-t-on.
L’UNESCO n’est pas un bailleur de fonds mais peut faciliter au financement de projet, en faisant du lobbying auprès des partenaires, afin que les jeunesses puissent aider à la reconstruction de la Côte d’Ivoire, non seulement des âmes, mais aussi des patrimoines détruits, notamment la forêt, a précisé l’atelier.
dd/cmas
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