La CEDEAO se réjouit de sa « victoire » sur les démons de la déstabilisation en 2013

  • 29/03/2014
  • Source : APA
L’Afrique de l’Ouest a salué, vendredi, à l’ouverture du 44è sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté économique de ses Etats, sa « victoire » sur les démons de la déstabilisation, en 2013.

« L'année 2013 est l'année de la victoire de la CEDEAO sur les forces du terrorisme, de la criminalité, de l'obscurantisme ainsi que du démon de la division et de la déstabilisation », a déclaré Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à l'ouverture de la 44ème session des Chefs d'Etat et de gouvernement.
 
Pour le diplomate burkinabé, la mémoire collective retiendra que cette année-là, moins « les horribles scènes d'un autre âge dont le nord du Mali a été le théâtre que la formidable mobilisation internationale pour rejeter l'inacceptable ». 
 
« Qu'il me soit permis une nouvelle fois, d'exprimer notre reconnaissance éternelle aux vaillants soldats qui, parfois au prix du sacrifice ultime nous ont assuré la victoire ainsi qu'aux pays amis et alliés qui ont fortement contribué à cette victoire » s'est félicité M. Ouédraogo.
 
De la crise au Mali en 2013, l'histoire retiendra également, selon lui, les « belles leçons de saines pratiques démocratiques qu'ont été les élections présidentielles et les élections législatives » dans ce pays et non « le désordre et le disfonctionnement occasionnés par l'aventurisme politique » de certains.
 
La CEDEAO doit ces succès face à la crise malienne, à « la clarté de la vision politique » du président Alassane Ouattara et son « implication directe dans la mise en œuvre des choix courageux opérés pour conjurer des périls qui, au-delà du Mali, menaçaient, directement, toute notre sous-région » a souligné Désiré Kadré Ouédraogo.
 
Par ailleurs, des « propositions pertinentes » issues d'une réflexion « de toutes les parties prenantes à la crise malienne, des partenaires extérieurs ainsi que les institutions de la communauté », au terme d'une « retraite » pour « tirer sereinement les leçons » du Mali, seront soumises aux Chefs de l'Etat, à travers le rapport du conseil de médiation et de sécurité » de la CEDEAO a-t-il indiqué.
 
14 Chefs d'Etat de la sous-région ouest-africaine,notamment, Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Kéïta (Mali), Goodluck Jonathan (Nigéria), Yahya Jammeh (Gambie), Sérifo Namandjo (Guinée Bissau), John Dramani Mahama (Ghana), Ellen Johnson Sirleaf (Libéria), Ernest Bai Koroma (Sierra Léone), Mahamadou Issoufou (Niger), Macky Sall (Sénégal), Alpha Condé (Guinée), Thomas Yayi Boni (Bénin) et Jorge Carlos Fonseca (Cap Vert) participent à ce sommet qui s'achève samedi. Sauf Faure Gnassingbé (Togo) a manqué à l'appel de Yamoussoukro.