Selon la CIA, la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle américaine de 2016 en faveur de Donald Trump et elle tentera à nouveau d'influencer les élections de mi-mandat de novembre prochain.
Les interférences russes aux États-Unis n'ont pas cessé depuis la présidentielle de 2016 et ne cesseront probablement pas. C'est du moins ce qu'a affirmé le directeur de la CIA Mike Pompeo dans une interview à la BBC, lundi 29 janvier. Selon l'agence de renseignement américain, la Russie de Vladimir Poutine, qui a déjà interféré dans la campagne présidentielle via les réseaux sociaux, tentera vraisemblablement d'influencer les législatives de novembre 2018.
"Je n'ai pas vu de diminution importante de leurs activités", a expliqué Mike Pompeo en référence à l'ingérence russe dans la présidentielle américaine. Il relativise en revanche l'impact de cette intervention. "Je m'attends à ce qu'ils continuent à essayer et à faire cela, mais j'ai la conviction que les États-Unis seront capables d'avoir des élections libres et équitables [et] que nous repousserons [les ingérences] suffisamment efficacement pour que leur impact sur nos élections ne soit pas important", a-t-il poursuivi.
Le rôle de la Russie dans la présidentielle américaine
L'agence du renseignement américain a également conclu que la Russie avait bien interféré dans la campagne électorale présidentielle via les réseaux sociaux et la fuite d'informations provenant du camp démocrate, dans le but de favoriser la candidature de Donald Trump face à celle d'Hillary Clinton. Des conclusions que Donald Trump a rejeté et qualifié de "fake news".
Plusieurs enquêtes parlementaires tentent de faire la lumière sur le rôle exact joué par la Russie dans l'élection présidentielle, tandis qu'un procureur aux pouvoirs élargis a été nommé par le ministère de la Justice pour tenter de faire la lumière sur des soupçons de collusion de la campagne du milliardaire républicain avec la Russie. Une accusation que Donald Trump a toujours nié avec véhémence.
Lors des élections de mi-mandat en novembre prochain, les démocrates tenteront de reconquérir la majorité à la Chambre des représentants, où les 435 sièges sont remis en jeu, et au Sénat, qui sera renouvelé d'un tiers (33 sièges).
Avec AFP
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