La Côte d'Ivoire enregistre près de 6 000 accidents de la route par an.

  • 26/12/2013
  • Source : Xinhua
Les accidents de la route en Côte d'Ivoire, dont le nombre annuel est évalué à 6 000, tuent 600 personnes et blessent plus de 13 000 autres chaque année, a-t-on appris jeudi auprès de l'Office national de sécurité routière (Oser).

"La Côte d'Ivoire enregistre 6 000 accidents qui occasionnent près de 600 tués et 13 700 blessés avec des pertes économiques qui se chiffrent à six milliards de francs CFA par an", estime le sous-directeur des opérations à l'Oser, Justin Nemaigny.
 
A la veille des fêtes de fin d'année marquées par des déplacements massifs de population, l'Oser a lancé une campagne de sensibilisation des automobilistes à la prudence.
 
Les chiffres de l'Oser en 2012 indiquent que 94% des accidents de la route sont dus à des facteurs humains liés aux comportements des conducteurs et 6% sont imputables aux autres facteurs dont le mauvais état des véhicules et du réseau routier.
 
Selon le gouvernement ivoirien, "le non-respect du code de la route et la non application des règles de conduite" sont à l'origine de "l'insécurité routière" dans le pays.
 
L'ouverture, le 11 décembre, de l'autoroute du Nord reliant Abidjan (sud) et Yamoussoukro(centre) sur 230 km avait été précédée par trois accidents qui ont fait 38 morts et 68 blessés, obligeant le gouvernement à envisager des mesures "vigoureuses" afin de "réduire de manière subséquente" les accidents.
 
Le gouvernement, "résolu à jouer sa partition", a déjà entrepris des réformes du secteur du transport à travers, notamment, l'automatisation de la visite technique automobile et l'interdiction de l'utilisation du téléphone portable au volant.
 
Pour le ministre en charge des Transports, Gaousou Touré, "les accidents de la route ne sont pas une fatalité, ils peuvent être évités ou tout au moins considérablement réduits en intégrant en nous les réflexes de la sécurité routière afin qu'ils deviennent pour chaque usager de la route et pour l'ensemble de la communauté nationale, une seconde nature".