Un patient atteint de mpox (variole du singe) est décédé en Côte d'Ivoire où sévit le virus de cette maladie depuis le mois de juillet avec 28 cas enregistrés dans le pays, selon l'Institut national de l'hygiène publique (INHP)
Ce dernier a déclaré mercredi dans une note avoir enregistré en date du 20 août 28 cas confirmés, dont un décès à Abidjan. A l'en croire, "la situation n'est pas alarmante", la Côte d'Ivoire n'en étant qu'"au début d'une épidémie naissante".
Le 1er août, l'INHP faisait état de six cas confirmés non mortels enregistrés à Abidjan et à l'intérieur du pays.
Les autorités sanitaires nationales ont aussitôt mis en place des mesures rigoureuses afin d'éviter la propagation de la maladie avec notamment le renforcement de la surveillance épidémiologique, le suivi des cas et la prise en charge gratuite des cas, la sensibilisation de la population, sans oublier l'interdiction de la consommation de la viande de brousse et l'interdiction de la détention d'animaux sauvages vivants tels les singes, les rats et les écureuils comme animaux de compagnie sous peine de poursuites judiciaires.
L'infection à virus monkeypox (mpox) découverte en 1970 en République démocratique du Congo (RDC) est endémique en Afrique de l'Est et de l'Ouest.
L'épidémie actuelle avec un variant plus mortel est concentrée en RDC avec 96% des cas et 97% des décès, selon le CDC Afrique, l'agence de santé de l'Union africaine (UA).
En 2024, ce sont au moins 18.737 cas, dont 541 décès, qui avaient été reportés par le CDC Afrique en date du 16 août dans 12 pays africains.
L'épidémie se propageant rapidement, l'agence de santé de l'UA et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décrété une urgence de santé publique à l'échelle continentale et internationale.
La Côte d'Ivoire enregistre son premier décès dû au mpox - Photo à titre d'illustration