La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici à 2030, selon son ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.
M. Assi a fait cette déclaration, mercredi à Glasgow (Ecosse), lors d’un panel de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des contributions déterminées au niveau national (CDN).
La Conférence de Glasgow 2021 sur les changements climatiques, ou COP26, se tient du 01 au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse.
Le ministre de l’Environnement et du développement durable a souligné que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas-carbone et résilient aux changements climatiques.
Ce qui correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence.
Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs importants et clés du développement économique mais qui influencent ou restent très vulnérables au changement climatique.
Ce sont l’agriculture, l’élevage, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau, la santé et les zones côtières.
A ce propos, le ministre Jean-Luc Assi a cité plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire misera jusqu’en 2030.
Ce sont entre autres l’augmentation du reboisement par la conversion d’un million d’hectares de terre en forêt à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d'électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments.
Les commerces, les transports et les industries figurent également sur cette liste de même que la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise œuvre à grande échelle du système de riziculture intensif (SRI), la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane, sont également au nombre des actions prévues par l'Etat ivoirien.
PIG/ls/APA
Jean-Luc Assi, ministre de l’Environnement et du développement durable