La Cour pénale internationale ( Cpi) n’a pas encore lâché prise, relativement à l’affaire Simone Ehivet Gbagbo. Elle maintient la chape de la pression sur les autorités ivoiriennes.
Dans un communiqué rendu public hier jeudi 28 août 2014, dont nous avons reçu copie, la Chambre préliminaire I exige de la Côte d’Ivoire « les observations additionnelles pertinentes ».
« Aujourd’hui, la Chambre préliminaire I a rendu une décision déclarant que, après avoir examiné toutes les observations relatives à la recevabilité de l’affaire à l’encontre de Simone Gbagbo, elle estime que, avant de se prononcer sur l’exception d’irrecevabilité, et plus précisément dans le but de déterminer si l’affaire prétendument soumise à des procédures au niveau national soit suffisamment le reflet de l’affaire devant la Cour, il faut que la Côte d’Ivoire dépose des observations additionnelles, telles que sur les contours et l’état actuel de la procédure interne alléguée.
Le cas échéant, les observations additionnelles de la Côte d’Ivoire pertinentes à son exception d’irrecevabilité et tout élément de preuve à l’appui de celle-ci, doivent être déposés le 10 octobre 2014 au plus tard. Il reviendra ensuite aux juges de la Chambre préliminaire I de la CPI de prendre une décision concernant la recevabilité de l’affaire en temps voulu », écrit la Chambre Préliminaire I.
Et la Cpi de revenir sur le mandat d’arrêt lancé à l’encontre de l’ancienne première dame de Côte d’Ivoire. Contexte : « Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Simone Gbagbo par les juges de la CPI le 29 février 2012, dont les scellés ont été levés le 22 novembre 2012 », (...) Lire La suite sur Linfodrome
Le procureur de la CPI, Fatou Bensouda et le ministre de la justice ivoirienne, Gnénéma Coulibaly