Abidjan – La Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) recommande, dans une déclaration sur l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), au gouvernement et à l’opposition de travailler à la réussite de l’opération qu'elle assimile à "un acte de gestion purement administrative" dont le rôle et l’importance s’évaluent "en termes de planification et de réalisation des services sociaux de base au profit des populations surtout vulnérables".
La LIDHO invite le gouvernement à "poursuivre le recensement général des populations en tenant compte des critiques formulées par l’opposition afin que tous soient pris en compte y compris les exilés et les détenus", indique un communiqué de cette organisation de la société civile parvenu vendredi à l’AIP.
Aux partis politiques, elle demande "d’éviter de soupçonner toute action administrative comme étant menée dans un but électoraliste", "d’apprécier à sa juste valeur cette opération indispensable à tout Etat civilisé" tout en apportant « leur concours à la réussite de cette opération d’intérêt national, en invitant leurs membres à y adhérer massivement, sans rétention d’information utile".
La LIDHO souhaite enfin voir les populations "adhérer massivement à l’opération".
Approuvé par une partie de la classe politique ivoirienne, le RGPH est décrié par une partie de l’opposition menée par le Front populaire ivoirien (FPI) qui invite ses militants à le boycotter sous le prétexte qu’il y a un nombre important d’Ivoiriens toujours en exil.
Le dernier recensement général de la population ivoirienne remonte à 1998 et avait établit la population ivoirienne à un peu plus de 15,36 millions d’habitants.
(AIP)
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La LIDHO appelle le gouvernement et l’opposition à œuvrer à la réussite du recensement de la population - Photo à titre d'illustration