La présence des religieux au sein de la CEI est une "garantie de sagesse"(Alassane Ouattara)

  • 04/10/2014
  • Source : APA
La présence de la société civile, notamment des religieux au sein de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), est un "gage d'ouverture" et une "garantie de sagesse", a estimé samedi à Abidjan, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara.

"Je voudrais d'abord saluer l'Imam Traoré pour ses vœux, ses bénédictions pour tous les Ivoiriens et la Côte d'Ivoire", a déclaré le Président Alassane Ouattara après avoir accompli la prière de la fête de l'Aïd-El-Kébir (Tabaski), à la Grande mosquée de la Riviera Golf.
 
"Nous souhaitons qu'à l'occasion de cette grande fête de la Tabaski, que la Côte d'Ivoire continue d'avoir la paix, l'entente entre les ivoiriens et que bien évidemment ceci nous permette d'aller de l'avant et de faire mieux pour l'ensemble des Ivoiriens", a-t-il poursuivi. 
 
"L'Imam (Mamadou Traoré) a parlé de la Commission électorale indépendante avec la présence de la société civile est gage d'ouverture, des religieux qui est une garantie de sagesse. Je souhaite qu'ils saisissent tous, ce message important dans l'intérêt de la nation". 
 
Auparavant, dans son sermon, l'Imam Mamadou Traoré a expliqué l'importance du sacrifice d'Abraham avant d'aborder des questions d'actualité nationale.
 
A ce propos, il a salué les efforts accomplis par les autorités politiques et administratives du pays allant dans le sens de la réconciliation. L'Imam Traoré s'est en outre félicité de la représentation de la société civile notamment des religieux au sein de la Commission électorale indépendante (CEI).
 
La nouvelle CEI chargée d'organiser la prochaine élection présidentielle d'octobre 2015, est composée de 17 membres dont un représentant du président de la République, quatre de l'administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir et quatre de l'opposition.
 
Le bureau de cette CEI a été élargi, vendredi, après un Conseil des ministres extraordinaire de six à neuf membres, pour "intégrer l'opposition".
 
Après la prière, les fidèles ont regagné leur domicile pour le deuxième temps fort de la fête qui est l'immolation de la bête (mouton, bœuf, chèvre ou chameau) dont la viande doit être scindée en trois parties : une pour la famille, une pour les amis et une troisième pour voisins.
 
La fête de la Tabaski ou l'Aïd-El-Kébir commémore la volonté d'Abraham de sacrifier son fils Ismaël, comme un acte de soumission à Allah. Elle marque aussi la fin du pèlerinage (Hajj, 5è pilier de l'Islam ) à la Mecque en Arabie Saoudite.
 
Plus de deux millions de pèlerins ont séjourné, vendredi, à la station d'Arafat, à une vingtaine de km de la Mecque avant de revenir à Mina pour la suite des rites. 
  LS/APA