La réparation des préjudices des victimes de guerre au centre d’un séminaire

  • 11/12/2013
  • Source : AIP
Le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ) a ouvert, mercredi, à Abidjan, un séminaire sur "la définition d’un cadre des réparations et des options de la politique des réparations en Côte d’Ivoire", sous l’égide du ministère ivoirien de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant.

L’examen des critères et des paramètres pour définir la future politique nationale des réparations vise, entre autres, "à identifier les victimes ayant droit à réparation, définir les mesures de réparation possibles, intégrer la dimension genre dans la mise en œuvre du programme, identifier les institutions responsables de sa mise en œuvre et les ressources nécessaires", a indiqué le chargé de mission de ICJT à Abidjan, Suma Mohamed.
 
Ce séminaire de deux jours, fait suite à une étude préliminaire menée par ICJT en 2012 auprès des victimes, des décideurs politiques, des partenaires au développement et de la société civile.
 
"A la suite des atrocités commises, nous aidons les institutions, la société civile et les victimes en envisageant des mesures pour faire connaître la vérité, situer les responsabilités et procéder à la réparation des violations", a indiqué M. Suma dont l’ONG, basée à New York aux États-Unis d’Amérique, fournit une expertise sur la base de "pertinentes expériences comparées en matière de justice transitionnel".
 
"La question de la réparation et la satisfaction des besoins des victimes sont l’un des piliers essentiels au cœur de la réconciliation et de l’instauration d’une paix durable", a indiqué pour sa part, le conseiller technique du ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Mamadou Coulibaly, qui a ouvert les travaux.
 
M. Coulibaly a fait savoir que "personne ne sera laissé pour compte", rappelant les chantiers engagés par les gouvernement dont la création d’une direction en charge des victimes de guerre et d’un Programme national de cohésion sociale, le lancement bientôt de l’identification des victimes, leur prise en charge médicale, la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures publiques et privées endommagées .
 
aaa/Ask