San Pedro -La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, déplore le retour avorté des réfugiés ivoiriens du Libéria, du fait de l’attaque de Grabo, dimanche, par des assaillants, affirmant, "nous allons recommencer tout le travail que nous faisions pour le retour des réfugiés".
Mme Mindaoudou devait recevoir, mercredi, à San Pedro des réfugiés en provenance du Libéria. "Aujourd’hui (mercredi), il était prévu le retour d’un certain nombre de réfugiés, et ces évènements ont fait que nous n’avons pas pu organiser ce retour, mais ce n’est que partie remise, à partir du moment où nous constatons que le calme est revenu dans la région. Nous allons recommencer tout le travail que nous faisions pour le retour des réfugiés", a-t-elle affirmé.
Selon le Chef du Bureau du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) à Tabou, José Katouba, joint au téléphone par l’AIP, il avait été planifié pour le mois de février le retour de 700 réfugiés ivoiriens du Libéria, répartis dans trois convois, en raison de 250 pour le premier convoi, le 17 février, 250 pour le second, le 20 février, et 200 pour le troisième prévu pour le 26 février.
M. Katouba a expliqué en outre que pour ce dernier convoi, après l’attaque de dimanche de Grabo, le nombre de candidats volontaires au retour en Côte d’Ivoire a commencé à se réduire progressivement, en passant de 200 à 87, jusqu’à 67 la veille de mercredi pour en définitive n’enregistrer aucun volontaire le jour-j.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des assaillants ont attaqué deux villages de la sous-préfecture de Grabo, dans le département de Tabou, et la ville même de Grabo, faisant quatre victimes au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire et deux femmes blessées par balles au sein de la population civile, rappelle-t-on.
La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire déplore le retour avorté, mercredi, des réfugiés ivoiriens du Libéria - Photo à titre d'illustration