La revalorisation annoncée des salaires toujours à la Une des journaux ivoiriens.

  • 03/01/2014
  • Source : APA
Les journaux quotidiens ivoiriens dans leur parution de vendredi, sont encore revenus sur le message de nouvel an du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, notamment sur la décision de revaloriser les salaires des fonctionnaires.

« Deux grands défis de Ouattara. 2014, fini la vie chère et le chômage des jeunes » soutient Le Patriote. Ce journal rapporte que selon le Président du conseil d'administration de la mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d'Ivloire (Mugefci), Mamadou Soro, la « mesure » de la hausse des salaires de ces derniers est « salvatrice ».
 
« Augmentation des salaires, Ouattara répare une injustice » signale Le Nouveau Réveil qui rappelle que l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo disait en 2009 : « je n'augmenterai rien ».
 
La Matinale retient du message du Président Alassane Ouattara, son invite « à l'opposition à plus de responsabilité ». Le Jour Plus dévoile « la clé du succès économique du Président Ouattara » dans le processus de « reconstruction post-crise ».
 
Après son discours à la Nation « Ouattara déshabillé par une Israélienne » affirme le quotidien Le Temps qui dénonce « une vaste escroquerie » du régime Ouattara en 2013. « Augmentation des salaires, rien qu'une promesse de plus », croit le confrère.
 
Faisant également le bilan de la gestion du pouvoir d'Abidjan a cours de l'année 2013, LG infos déplore « des décisions utopiques du gouvernement » et reste convaincu que « la Côte d'Ivoire se distingue négativement ». Ce journal dit aussi son mot sur « l'histoire de la revalorisation des salaires ».
 
Au plan judiciaire, Le Patriote annonce que l'année 2014 sera celle des grands procès, tels que ceux de l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, le Général Brunot Dogbo Blé, les Commandants Anselme Séka Yapi dit Séka Séka et Jean Noël Abéhi.
 
« Pour la paix, il faut libérer Gbagbo », affirme dans les colonnes de Samba Kéïta depuis Téhini. A la Une de Le Nouveau Courrier, c'est l'honorable Karamoko Yayoro, par ailleurs président des jeunes du Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire (RDR, au pouvoir) qui parle après la menace du Front populaire ivoirien (FPI) contre le régime Ouattara.
 
« Nous ne céderons jamais au chantage du FPI », dit-il en soulignant à l'endroit du FPI que « nous attendons de voir jusqu'où iront vos menaces ». 
 
Fraternité Matin, journal à capitaux publics, a prêté sa Une aux « litiges fonciers dans l'Ouest » du pays et tire la sonnette d'alarme. « Ces révélations qui interpellent » relève le quotidien pro-gouvernemental, suite aux « éclairages du sous-préfet de Bloléquin » (Ouest du pays).