Aux opérateurs du secteur du bois, il a annoncé également que désormais les parcelles seront cartographiées et les arbres géo-référencés. S’agissant du contrôle, il a rassuré que cela sera allégé pour faciliter la tâche aux opérateurs.
La Société de développement des forêts (SODEFOR) a échangé dans le cadre d’un séminaire, ce jeudi 26 mars 2015, avec les opérateurs de la filière du bois en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, le directeur général de la Sodefor, Mamadou Sangaré, les a invités au respect de la réglementation et à l’exploitation efficiente du bois. C’est d’ailleurs l’esprit du décret n°2014-179 du 9 avril 2014 abrogeant l’article 2 du décret n°95-682 du 6 septembre 1995 portant interdiction de l’exportation des bois bruts, équarris et en plots.
A travers ce décret, il s’agit pour les exploitants du bois de privilégier la mise en place d’unités de production pour la transformation du bois sur place.
Après avoir indiqué que les missions de la Sodefor consiste à veiller au respect de l’intégrité du domaine forestier, à l’aménagement et au reboisement et à valoriser les produits de la forêt dans le cadre de la mission commercial.
Dans son exposé, M. Sangaré a souligné que cette rencontre s’articule autour des dispositions prises pour améliorer la gouvernance commerciale, les défis à relever, les indications pour pérenniser cette ressource et le partage d’information.
Abordant la gouvernance commerciale, il a affirmé qu’à l’analyse la SODEFOR se trouve devant des partenaires qu’elle a du mal a identifié. La conséquence est que son entreprise se retrouve avec beaucoup de créances, a-t-il relevé. « Dans le souci de mieux gérer, nous avons décidé de reformer ce secteur pour aider les opérateurs », a-t-il dit. Aussi, a-t-il demandé aux opérateurs d’apurer leurs arriérés.
La première réforme va consister, a-t-il souligné, à identifier de façon précise les partenaires de la Sodefor. Car à partir du 1er janvier 2016 pour travailler avec la SODEFOR, il faut être agréé.
La deuxième réforme portera sur les conditions d’octroi des contrats et la troisième sur la transformation du bois. La Sodefor entend accorder une priorité aux opérateurs qui disposent d’unité de transformation. « Dans 10 ans voire plus, l’essentiel des approvisionnements viendra des forêts classées », a-t-il expliqué.
Aux opérateurs du secteur du bois, il a annoncé également que désormais les parcelles seront cartographiées et les arbres géo-référencés. S’agissant du contrôle, il a rassuré que cela sera allégé pour faciliter la tâche aux opérateurs.
S’agissant de la modernisation, la Sodefor veut permettre aux opérateurs de bien suivre leurs activités. « A partir de 2016, tout bois qui sort est pris en charge à partir d’une application (logiciel). Ce qui va permettre aux opérateurs de suivre leur compte à partir de ce logiciel. Ce sera un outil de gestion pour chacun d’entre nous », a dit M. Sangaré.
CHEICKNA D. Salif
La SODEFOR invite les opérateurs au respect de la réglementation