La ville de Tanger souhaite un jumelage avec Abidjan (Officiel)

  • 20/05/2018
  • Source : APA
Le Président du Conseil régional de Tanger-Tétouan et Al Hocéima (Nord-marocain), souhaite un jumelage avec des villes de la Côte d’Ivoire notamment la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

« Nous sommes en train de préparer le jumelage entre Abidjan et Tanger. J’ai échangé récemment avec le Premier ministre ivoirien (Amadou Gon Coulibaly) », a relevé Ilyas  El Omari, dans un entretien à APA, en marge du congrès sur l’innovation et la technologie en Afrique que sa région a abrité les 10, 11 et 12 mai dernier.

Saluant les bonnes relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc impulsées ces dernières années,   par le chef de l’Etat  ivoirien, Alassane Ouattara et le Roi marocain Mohamed VI, M. El  Omari , avec un large sourire souligne  qu’il ne « fait aucune différence entre ces deux pays ». « Je me sens bien, chez moi en Côte d’Ivoire tout comme ici au Maroc», a-t-il fait remarquer.

 La politique  touristique dans cette  cité  historique de Tanger  bénéficiant d’atouts naturels est également une priorité pour  ses premiers responsables. Il présente  « avec fierté », Tanger  comme  étant la 3ème région au  Maroc   qui accueille ces dernières années, un million de touristes  par an.

 Malgré ces atouts,  le président de  la région n’entend pas dormir sur ces lauriers. « On essaye de créer d’autres sites. On ne veut pas miser sur le tourisme classique celui de la mer .On  peut aller plus loin, avec le tourisme culturel », envisage-t-il. 

« On a la mer, la méditerranée, l’océan. Tanger est la fenêtre de l’Afrique vers l’Europe et vice-versa. Il y’a différentes  civilisations  », égrène le Président  de la région.

 Poursuivant,  son argumentation, il explique que cette partie nord -marocaine « est une route obligatoire de beaucoup de navires vers l’Afrique et l’Amérique. On a un port qui se trouve en face de l’Europe, parmi les 14 premiers de l’Afrique ».

 Par ailleurs, Ilyas El Omari , l’un des grands artisans du forum CYFY initialement organisé en Inde  est optimiste  , quant au développement du continent qui doit se faire  par les africains . « CYFY en Afrique pour l’Afrique. Pour parler de l’Afrique, il faut le faire en Afrique », a-t-il conclu.

SY/ls/APA