Le collant, nouvelle "arme" de séduction à Abidjan

  • 13/06/2016
  • Source : Lebabi.net
Depuis quelques années le port du collant fait partie des habitudes vestimentaires de la gente féminine ivoirienne. De tout âge, et de toute forme, elles en raffolent au point de faire de ce vêtement moulant, et léger, un véritable atout de séduction.

Rouge, noir, blanc ou bleu, peu importe la couleur, les collants s’arrachent comme de petits pains  et les  prix varient en fonction de la qualité de la matière, allant de  3000, 5000 ou même 12000 FCFA. 
 
Moussa, vendeur au  forum d’Adjamé a focalisé son commerce sur ce vêtement. « Je peux vendre 30 voire 40 collants par jour, les femmes viennent de toutes les communes pour me les acheter et c’est moins cher » dit-il fièrement, précisant que  ce sont les collants leggings et skaï qui ont la côte contrairement à ceux  en coton qui étaient prisés il y a plusieurs années en arrière.
 
Cette mode  a pris de l’ampleur à tel point qu’il est quasi impossible de ne pas voir, au détour d’une rue, une dame ou jeune fille moulée dans un collant.
 
L’idylle entre les Ivoiriennes réputée pour vivre au rythme des tendances  en renouvelant continuellement leurs habits et le collant risque de faire long feu vu qu’elles ont du mal à se défaire de ce vêtement devenu plus qu’indispensable dans leur garde-robe.
 
« Moi, j’ai une vingtaine de collants dans mon placard, c’est très pratique et facile à mettre », indique Marie qui vient d’en acquérir deux autres au marché de Treichville.
 
A côté de son port facile, le collant s’avère une « arme » de séduction plus qu’efficace pour  celles qui le portent, laissant sans voix la gente masculine.
 
Fin et presque transparent, le collant dessine à souhait les contours du bassin et toutes les autres parties inférieures du corps, un décor qui frise souvent l’exhibitionnisme.
 
« Si une fille porte un collant pour se balader, c’est pour qu’on apprécie ses formes donc pourquoi s’en priver ? » s’interroge Julien qui estime qu’il n’y a aucun mal à admirer un tel spectacle. 
 
Alors que certaines filles portent cet accessoire sous des jupettes et culottes, d’autres par contre vont plus loin en ne mettant qu’un haut court qui laisse entrevoir leur postérieur, ce qui ne laisse pas les hommes indifférents et ces derniers  malgré des efforts ne peuvent s’empêcher de se  retourner au passage d’une « go » en collant.  
 
« Je ne suis pas exhibitionniste ou vulgaire, mais je me mets à l’aise en mettant ma forme en valeur, celui qui veut se rincer les yeux qu’il le fasse, c’est son problème », lance Nadia qui a une forme « guitare » comme ont dit à Abidjan. 
 
Pour Alice, les collants sont fait pour séduire et les hommes en raffole tellement qu’il serait difficile de s’en séparer. « Mon gars (petit-ami) me demande de toujours mettre un collant quand on sort, il dit que ça le stimule » se réjouit-elle.
 
Ces adeptes du collant n’hésitent pas à le porter en tout lieu et en toute occasion, au point où plusieurs églises l’ont d’ores et déjà interdit, afin d’éviter toutes déviation.
 
Face à  ce phénomène qui prend de l’ampleur, un artiste DJ,  a même sorti un single  à et a créé le concept du collant-collé, pour faire l’apologie de ce vêtement.
 
Ahopol