Homme de parole par excellence, le président de la République, Alassane Ouattara, a donné suffisamment de gage pour la paix et la réconciliation.
Il a fait preuve de bonne foi. Avec lui, l’ensemble des membres de son gouvernement agissent dans la dynamique de la paix. De nombreux prisonniers politiques et civils proches de l’ancien régime ont été déjà libérés et l’opération se poursuit d’ailleurs.
Le chef de l’Etat continue véritablement de poser des actes dans le sens de l’apaisement et de la réconciliation de tous les fils du pays. Les militaires déserteurs revenus au bercail ont été réintégrés et ces derniers ont perçu leur solde. L’on a assisté également à la mise à liberté provisoire de plusieurs caciques du parti à la rose.
Le président Ouattara a posé de nombreuses actions en vue du rassemblement de tous les concitoyens autour de la mère patrie. Les dirigeants font des pieds et des mains pour maintenir la flamme de la paix et de la cohésion nationale. Et les Ivoiriens dans leur quasi-totalité épousent cette voie. Le régime a fait sa part et les regards sont désormais tournés vers le Front populaire ivoirien(FPI).
Ce parti de l’opposition va-t-il prendre au rebond cette perche qui lui a été tendue ou va-t-il ramer à contre courant du processus de paix et de réconciliation en marche ?
Cette interrogation a sa raison d’être, surtout quand on connaît la propension de ce parti à ruer dans les brancards simplement, pour plaire à ses militants, dont certains ont encore soif de revanche. Se mettre dans le moule de la réconciliation nationale ou se mettre en dehors du processus de paix engagé. C’est le dilemme que le Comité central du FPI doit chercher à résoudre.
La balle est, aujourd’hui, dans le camp du parti d’Affi N’Guessan qui joue ainsi son avenir. Le parti fondé par l’ancien président, Laurent Gbagbo, doit faire sien, l’adage qui dit qu’à force de tirer sur une corde raide, elle finit par céder. A l’allure où vont les choses, si le FPI ne s’éloigne pas de cette vilaine option en acceptant de jouer franchement la carte de la paix et de l’apaisement, il risque de s’isoler davantage.
Le FPI au pied du mur - Photo à titre d'illustration