Le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Bangoura Morlaye, a invité les ressortissants ouest-africains à participer activement à la première édition du Forum/exposition de la CEDEAO sur les mines et le pétrole (ECOMOF 2015) qui se tiendra du 6 au 8 octobre 2015 à Accra, au Ghana.
«Je serai heureux de la participation active de tout un chacun à l’ECOMOF 2015 pour des résultats fructueux en vue d’accélérer le développement de notre industrie minière et pétrolière», a indiqué Dr Morlaye le vendredi 26 septembre 2014 dans la capitale ghanéenne, lors de la cérémonie de lancement de cette manifestation.
Il s’est félicité de la création et de l’institutionnalisation du Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement sur proposition du Conseil des ministres de l’organisation et après les recommandations des ministres chargés des Ressources minières des Etats membres.
L’ECOMOF a pour ambition, entres autres, de mettre en valeur le potentiel minier et pétrolier de l’espace communautaire, de favoriser l’intégration socioéconomique régionale, de développer l’exploitation minière artisanale et de petite échelle et d’organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières dans les Etats membres de la CEDEAO.
«Prévu pour se tenir tous les deux ans de façon rotative entre les Etats membres, l’ECOMOF fournira une plateforme unique pour interagir avec tous les ministres chargés de l'industrie minière et pétrolière et leurs cadres techniques ainsi qu’avec les experts en mines, géologie et hydrocarbures sélectionnés dans chaque Etat membre», a affirmé Dr Morlaye.
L’édition 2015 d’ECOMOF sera meublée par des ateliers interactifs, des séances de formation, des sessions plénières, des expositions commerciales, des présentations-pays, des visites dans des industries ainsi que des tables rondes visant à mettre en exergue et à promouvoir le développement des ressources minières et pétrolières d’Afrique de l’Ouest.
Elle réunira les ministres du secteur minier ainsi que des décideurs du public
et du privé opérant dans les industries minières et pétrolières ouest-africaines
et portera sur le thème : «Valorisation des ressources minières et pétrolières
de l’Afrique de l'Ouest à travers la coopération régionale».
Pour le président de la cérémonie de lancement de l’ECOMOF 2015, le ministre
ghanéen des Terres et des Ressources naturelles, Nii Osah Mills, ce thème est en
parfaite adéquation avec les objectifs de son gouvernement en matière
d’exploitation et de développement des ressources minières et pétrolières.
M. Mills sera appuyé dans ses propos par le vice-ministre ghanéen de l’Energie
et du Pétrole, Ben Dagadu, et le directeur des Affaires publiques et de
l’Environnement de la Chambre des mines du Ghana, Ahmed Nantogmah, qui ont par
ailleurs saisi l’occasion pour inviter les autres Etats membres de la CEDEAO à
faire du secteur minier un vecteur de création d’emplois et de richesses pour
les populations ouest-africaines.
Le Ghana a été choisi pour accueillir l’ECOMOF 2015 en raison de son immense
contribution à l'harmonisation des politiques et programmes miniers de la CEDEAO
et de sa longue expérience en matière d’exploitation minière.
En 2013, le Ghana était le neuvième plus grand producteur d’or et de diamant au
monde. A ce titre, il dispose d’une bonne couverture de données obtenues grâce
aux levés aériens. Il possède également d’importantes réserves de minerais de
bauxite et de fer, outre le sel gemme, le chlore et la soude caustique ainsi que
des minerais industriels. Par ailleurs, le pays a récemment acquis la plus
grande raffinerie d’or en Afrique de l’Ouest.
Dans le domaine de l’exploitation minière, le Ghana dispose notamment d’un
régime juridique et fiscal attractif, conforme aux meilleures pratiques
internationales, tout comme d’un environnement réglementaire stable qui garantit
aux investisseurs et opérateurs du secteur un traitement transparent et équitable.
Les divers régimes juridiques et réglementaires introduits dans le secteur, par
exemple la loi sur la gestion des recettes du Ghana, s’inspirent des meilleures
pratiques d’autres pays producteurs de pétrole, avec un accent sur les
mécanismes de collecte et de répartition des recettes pétrolières.
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