Le Ghana et la Côte d'Ivoire confient à l’ONU l’arbitrage sur leur frontière maritime et pétrolière

La présence de gisements pétroliers conséquents dans la zone frontalière entre le Ghana et Côte d'Ivoire contraint les deux pays à mieux définir leurs frontières maritimes qui étaient jusqu’à lors approximatives.

Faute de parvenir à une entente au terme de plusieurs mois de négociations bilatérales, le Ghana a jugé préférable de recourir à l’arbitrage d'un tribunal des Nations unies. « La solution la plus amicale consiste à demander à un arbitre impartial de régler le problème pour nous », a déclaré procureur général ghanéen Marietta Brew Appiah-Oppong, selon des propos rapportés par l’AFP.

Pour Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien, les deux pays continueront toutefois leurs discussions : « Nous sommes voisins et sommes condamnés à nous entendre. (…) Nous espérons que nous parviendrons à un accord à l'amiable et intelligent entre les deux parties » a-t-il répondu.