Le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent (GIABA) en Afrique de l’Ouest, organise du 25 au 28 février 2014 à Dakar, un atelier national de formation sur la détection, le démantèlement et l’investigation du blanchiment de capitaux et financement du terrorisme (BC/FT) à l’intention des agences de répression criminelle.
Selon une note d'information transmise mardi à APA, l'objectif de cet atelier est de développer et d'améliorer les compétences et capacités techniques du personnel des agences pour enquêter efficacement sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres crimes financiers.
Des juges et enquêteurs, confrontés aux crimes économiques et financiers participent à cet atelier qui vise également à aider les participants à faire un bon usage de la coopération internationale et du partage d'informations avec la Cellule de renseignements financiers (CRF).
Les recommandations du GAFI en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) exigent que les pays dotent les autorités compétentes de ressources financières, humaines et techniques pour accomplir leurs fonctions.
De plus, les rapports d'évaluation mutuelle et les rapports de suivi des Etats membres du GIABA ont révélé le manque de capacité des autorités d'investigation.
Cette situation a été imputée au manque de volonté politique, à l'absence de cadres législatifs adéquats, de compétences et de ressources appropriées mais aussi à l'inexistence de partage de renseignements des autorités pour conceptualiser les éléments de base des crimes économiques et financiers.
Dans le cadre de sa mission d'assistance technique, le GIABA soutient ses Etats membres tant au niveau national que régional, en fournissant des programmes de renforcement de capacités aux parties prenantes. Le nouveau Directeur général du GIABA, est l'Ivoirien, Adama Coulibaly, nommé fin janvier dernier.
Le GIABA renforce les capacités des agences de répression - Photo à titre d'illustration