Recevant en audience, le mercredi 18 juin, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des personnes déplacées interne des Nations-Unies, Chaloka Beyani, la ministre de la Solidarité, de la famille de la Femme et de l’Enfant Anne Désirée Ouloto a plaidé pour que les organisations humanitaires du système des nations unies poursuivent leurs actions en Côte d’Ivoire, en dépit de l’amélioration considérable de la situation humanitaire dans le pays.
Avec le diplomate Onusien, la ministre de la Solidarité de la Famille de la Femme et de l’Enfant, a passé en revu les progrès réalisés par le Gouvernement ivoirien avec les partenaires au développement, ce qui a eu pour conséquence l’inexistence à ce jour de camp de déplacés internes sur le territoire national. Anne Désirée Ouloto a notamment évoqué les décisions prises par le Gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations après la grave crise.
Il s’agit de la gratuité ciblée concernant les soins de santé, l’accouchement gratuit, la distribution de kits scolaires, les campagnes de sensibilisation sur la réconciliation nationale et la promotion de la cohésion sociale.
La ministre a indiqué que le Gouvernement envisage tout mettre en œuvre pour qu’avant la fin de l’année, il n’y ait pas de réfugié à l’extérieur du fait de la crise postélectorale, si ce n’est de son propre chef. Même si elle note d’importants acquis, Anne Ouloto reconnais que les efforts doivent se poursuivre car il y a encore à faire.
Quant au Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des personnes déplacées interne des Nations-Unies, Chaloka Beyani, la Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès depuis sa dernière visite dans le pays il y a deux ans. Il a félicité le Gouvernement pour cela. Le diplomate onusien était accompagné du Représentant du Haut commissariat aux réfugiés, Mohamed Touré.
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