Le ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, affirme que le gouvernement s’efforce de garantir la liberté de la presse, pour le développement du secteur de l’information et de la communication en Côte d’Ivoire.
Me Affoussiata Bamba-Lamine qui a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, mentionne que le président de la République ne ménage aucun effort pour non seulement renforcer les conditions de vie et de travail des professionnels des médias, mais également pour leur permettre d’exercer leur métier dans un environnement sécurisé.
Instituée en 2013 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en hommage aux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tous deux assassinés à Kidal au Mali, la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes 2016 a pour thème " L’impunité entraîne l’impunité".
Saluant la mémoire de toutes ces femmes et de tous ces hommes de média qui sont morts dans l’exercice de leur noble métier aussi bien en Afrique, qu’ailleurs dans le monde, la ministre ivoirienne de la Communication estime que la liberté de la presse, loin d’être une vue de l’esprit, "est une réalité tangible" en Côte d’Ivoire.
Selon l’Unesco, depuis 2006, quelque 827 journalistes, dont 115 en 2016, ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde.
L’Unesco en appelle les Etats membres "à faire leur possible pour poursuivre les auteurs des meurtres visant des professionnels des médias depuis des années" même si une amélioration continue du suivi des actions en justice à l’encontre des meurtriers de journalistes est aujourd’hui constatée.
Photo à titre d'illustration/Ahopol