A trois mois des élections présidentielles, le Gouvernement du Japon et le Programme des Nations Unies pour le Développent (PNUD) ont mis en place une vaste initiative pour freiner la prolifération des armes légères et de petit calibre en Côte d’Ivoire.
Avec un nouvel appui du Japon s’élevant à 2.7 millions de dollars US, la seconde phase du programme, qui va durer deux ans, va se concentrer sur la capacité des institutions nationales a collecter, stocker et détruire les armes détenues par différents groupes armés et individus sur l’ensemble du territoire national.
La première phrase, effectué en collaboration avec le bureau des Operations des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) de Mars 2012 à Juin 2015, a permis de collecter et détruire 10.000 armes, tout en renforçant l’arsenal de la Police Nationale et des autres institutions de sécurité.
Des efforts spécifiques ont été réalisés pour renforcer les capacités de la Commission Nationale de Côte d’Ivoire en charge de réduire la prolifération des armes légères et de petit calibre. Depuis 2012, la commission a organisé une importante campagne à travers le territoire national pour sensibiliser les populations locales sur le danger que pose la circulation de telles armes.
« Ce projet participe aux efforts du Gouvernement visant à créer un environnement sécurisé et apaisé pour des élections libres, transparentes et démocratiques », a dit M. Babacar CISSÉ, Représentant Résident du PNUD en Côte d’Ivoire.
« Le Japon développe sa nouvelle politique de Contribution Proactive à la Paix et ce projet en est une illustration concrète. J’espère profondément que cet appui renouvelé et continu de mon pays à la lutte contre la prolifération des ALPC en Côte d’Ivoire édifiera les fondements d’une société apaisée », a déclaré l’Ambassadeur du Japon, Son Excellence M. Hiroshi KAWAMURA.
Le PNUD et le Japon appuient l’organisation des prochaines élections en Côte d’Ivoire et accompagnent le Gouvernement dans ses actions de promotion d’un environnent sécurisé pour des élections apaisées.
iL FAUT débarrasser les rues de la Côte d’Ivoire des armes légères