Le ministre ivoirien de la Communication à Ouagadougou pour une réunion sur la transition numérique

  • 07/02/2014
  • Source : AIP
Le ministre ivoirien de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, est à Ouagadougou, au Burkina Faso, où elle participera vendredi à la réunion de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sur la transition numérique terrestre de l'espace.

Selon une note d'information du ministère dont copie est parvenue à l'AIP jeudi, cette réunion des ministres en charge de la communication, des technologies et des TIC a pour objectif d'entériner les travaux des experts réunis du 03 au 06 février en vue de disposer d'un dossier régional pour la recherche de financement pour la transition numérique, avec un volet pour chaque Etat membre.
 
En effet, durant trois jours, des experts ont planché sur les résultats des séances de travail entre chaque Etat membre et les cadres de la Commission de l'UEMOA, de la BOAD et de la BCEAO destinées à évaluer le coût global régional de la transition numérique terrestre.
 
En vue d'être au rendez-vous de la transition de l'analogie vers le numérique, le 17 juin 2015, des concertations ont lieu entre des acteurs de la zone de l'Uemoa, afin que la transition numérique dans l'espace se passe "bien et dans les délais".
 
La transition numérique terrestre (TNT) est une évolution technique en matière de télédiffusion qui permettra aux télévisions africaines d'obtenir une meilleure qualité d'images et de réduire les coûts d'exploitations, conformément à l'échéance butoir du 17 février 2015 fixée par l'accord de Genève de 2006 (GE-06). Lancé en novembre 2002 à Berlin, ce processus est en cours dans la quasi-totalité des pays de la planète au point que la TNT, le seul mode de réception de la télévision hertzienne, est aujourd'hui en train de remplacer les émetteurs analogiques.
 
L'Union économique et monétaire ouest-africaine, organisation sous-régionale qui a pour mission la réalisation de l'intégration économique des Etats membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d'un marché ouvert et concurrentiel et d'un environnement juridique rationalisé et harmonisé, ne veut pas être en marge de cette technologie à un an de son terme.
(AIP)
kp