Le représentant résident du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d'Ivoire Gianlucca Ferrera a réitéré jeudi à Abidjan l'engagement de la structure onusienne à appuyer le pays dans la lutte contre la faim.
M. Gianlucca qui intervenait lors d'un entretien avec des journalistes a estimé que la lutte contre la faim constitue un véritable challenge.
"La Côte d'Ivoire reste parmi les pays où l'on dénombre un grand nombre de personnes sous-alimentées", a-t-il relevé, notant toutefois que "des efforts ont été faits".
Pour celui-ci, une action concertée permettrait la mise en oeuvre de stratégies en vue d'une amélioration de la situation.
La Côte d'Ivoire est confrontée à des problèmes de sécurité alimentaire, notamment dans l'ouest et le nord du pays.
"L'ouest, à cause des conséquences de la crise, avec beaucoup de ménages déplacés qui n'ont pas pu développer leur activité agricole et le nord pour un problème de prix extrêmement élevé par rapport à la normale", expliquent des experts.
Quelque 450 000 personnes bénéficient en Côte d'Ivoire d'une assistance du PAM après les affrontements meurtriers de la crise post-électorale.
Cette organisation affirme avoir mené également des " interventions nutritionnelles" avec la prise en charge de 19 000 enfants souffrant de malnutrition et de 11 000 femmes enceintes et allaitantes.
Dans le domaine éducatif, le PAM a assisté 558 000 enfants bénéficiant de repas de cantine scolaire.
Lors d'une conférence de presse, le ministre ivoirien en charge de l'Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly avait assuré qu'avec le Programme national d'investissement agricole (PNIA), la sécurité alimentaire sera assurée en Côte d'Ivoire d'ici à 2016.
Le PAM s'engage à appuyer la Côte d'Ivoire dans la lutte contre la faim - Photo à titre d'illustration