Le Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par Laurent Gbagbo dénonce la présence de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire, estimant que l’ex- président burkinabé ne peut pas ‘’s’en sortir à si bon compte’’ en ayant en prime un ‘’exil doré’’ sur le sol ivoirien.
Après sa chute, ‘'Blaise Compaoré et son entourage sont accueillis en Côte d'Ivoire'' rappelle le FPI citant un communiqué officiel du gouvernement.
Le Front Populaire Ivoirien, dénonce avec ‘'la plus grande fermeté cette présence de Compaoré en Côte d'Ivoire'', estimant qu'après ‘' tout ce que cet homme a fait contre son propre peuple au Burkina-Faso et contre le peuple ivoirien, Blaise Compaoré ne peut pas s'en sortir à si bon compte en ayant en prime un exil doré en Côte d'Ivoire'', souligne le communiqué.
C'est pourquoi, poursuit le texte, le FPI exige que M. Blaise Compaoré réponde ‘'devant la justice de tous les crimes dont il est accusé ou soupçonné dans son pays, en Côte d'Ivoire et ailleurs en Afrique de l'Ouest''.
‘'On retient de ses 27 ans de règne qu'il a exercé un pouvoir absolu à l'intérieur, jalonné de disparitions et d'assassinats d'opposants et de membres de la Société Civile dont le plus célèbre est le journaliste Nobert Zongo assassiné en décembre 1998'', rappelle encore le communiqué signé par la Secrétaire générale Agnès Monnet.
Selon elle, la manière dont il quitte le pouvoir, ‘'sans gloire'', chassé par ‘'son propre peuple'', signifie que M. Compaoré n'a pas engagé le Burkina-Faso sur la voie de la Démocratie, mais qu'il a tout mis ‘'en œuvre, au contraire pour empêcher l'émergence d'un environnement démocratique et le fonctionnement régulier des institutions d'un Etat moderne''.
Vendredi dernier, M. Compaoré a présenté sa démission de la Présidence du Burkina Faso suite à une insurrection populaire, qui s'est opposée à un projet de modification Constitutionnelle qui aurait permis à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat après 27 ans au pouvoir.
HS/ls/APA
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