Le Port d’Abidjan veut reprendre sa place de leader en Afrique de l’Ouest d’ici 3 ans, (DG)

  • 05/01/2017
  • Source : APA
Le Directeur général du Port autonome d’Abidjan Yacouba Sié Hien , a rassuré, mercredi, à Abidjan que sa structure reprendra d’ici trois ans sa place de leader en Afrique de l’Ouest au terme des investissements en cours.

« Dans les grandes lignes, nous sommes dans une phase importante d’investissements. Durant des décennies, il n’y a pas eu des investissements pourtant les choses évoluent ne serait-ce que l’industrie, la taille des bateaux », a fait remarquer à APA, Yacouba Sié Hien, en marge de la cérémonie de la présentation de vœux au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

Pour le premier responsable de cette institution portuaire, « nous sommes dans une phase de rattrapage… Dans deux ou trois ans on reprendra toute notre place ».
« Les priorités en 2017, c’est de continuer à faire avancer les investissements (…). Nous avons un programme qui sera bouclé d’ici 2018. L’année 2017 une phase charnière. On va souhaiter que les choses avancent, qu’il y ait pas de blocages », a-t-il poursuivi.

Présentant la situation actuelle du Port d’Abidjan, M. Hien, a soutenu que « le succès de l’économie dépend du succès des ports. Nous avons ces dernières années un peu de baisse de trafic au Mali et Burkina. Heureusement que l’économie ivoirienne va bien et cela compense ».

« Notre souhait c’est que toute ces économies se portent davantage mieux et que cela ait des répercussions sur le trafic », a espéré Yacouba Sié Hien qui s’est réjoui de l’organisation en 2016 dans un climat apaisé du référendum constitutionnel et des législatives, gage rassurant pour tout investisseur.

Le port autonome d’Abidjan est considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne. Il dispose de 34 postes à quai s’étendant sur 6 km avec une capacité d’accueil de 60 navires d’opérations commerciales de manière simultanée. Il dispose d’un plan d’eau de 1000 hectares. Ce port accueille 90% des échanges commerciaux du pays et génère 85% de ses recettes douanières.

SY/ls/APA