Le gouvernement ivoirien se félicite de « l’engouement fort » que suscite l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) lancé par le 17 mars dernier, a indiqué, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après le conseil des ministres tenu le même jour au palais présidentiel au Plateau (quartier administratif d’Abidjan).
« Cette opération se déroule de la meilleure façon sur l’ensemble du territoire national. Ça suscite un engouement très fort au niveau des populations, des préfets, des maires et chefs traditionnels » a souligné le ministre de la Poste et des TIC, Bruno Nabagné Koné.
Au moment où le principal parti de l’opposition appelle au « boycott massif » de cette quatrième édition du RGPH, le porte-parole du gouvernement soutient que « c’est une décision de l’assemblée générale des Nations-Unies » qui commande à chaque pays, de l’organiser « tous les 10 ans ».
La dernière édition de cette opération en Côte d’Ivoire date de 1998 et aurait pu se dérouler en 2008 n’eut été la situation de crise qui prévalait.
« C’est un acte obligatoire, totalement différent de l’identification » a-t-il ajouté, avant de souligner que « ça va permettre de mettre de la cohérence dans les bases de données avec lesquelles nous travaillons ».
L’opération de recensement général des populations permettra également aux partenaires au développement de cadrer leurs investissements dans le pays. Elle coûtera 12 milliards de FCFA dont plus de 7 milliards devront être mobilisés par l’Etat ivoirien et le gap par les bailleurs de fonds.
La population de la Côte d’Ivoire est estimée à environ 23 millions d’habitants, car-explique-t-on, le pays a connu un taux d’accroissement démographique de 2,85 % entre 1998 et 2007. Les trois opérations de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en Côte d’Ivoire, se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
LS/jbk/APA
Le recensement « suscite un engouement fort » chez les populations (gouvernement) - Photo à titre d'illustration