Le Secrétariat National à la gouvernance en séminaire de recadrage

  • 28/01/2014
  • Source : APA
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités (SNGRC), va «recadrer et optimiser» son fonctionnement à l’issue d’un séminaire prévu début février à Yamoussoukro.

« (…) du 05 au 08 février prochain, les principaux membres du personnel d'encadrement et du personnel d'appui du SNGRC, se retrouveront à Yamoussoukro dans le cadre d'un séminaire de recadrage interne », indique une note d'information du Secrétariat National transmise à APA mardi au lendemain d'une cérémonie d'échanges de vœux entre le Secrétaire National, Sindou Méïté et ses collaborateurs.
 
L'objectif de ce séminaire, explique la même source, « est de rechercher les voies et moyens pour optimiser le fonctionnement du Secrétariat National ». Les travaux seront meublés par quatre thèmes essentiels. Il s'agit, notamment, de la consolidation institutionnelle et opérationnelle du SNGRC, de la gestion et du développement des ressources humaines ainsi que la politique de mobilisation des ressources.
 
« Un des axes majeurs de ces assises consistera à valider le Plan de travail annuel (PTA 2014), qui sera une sorte de boussole qui guidera toutes les actions à entreprendre au cours de cette année », ajoute la note.
 
La Côte d'Ivoire dont l'administration publique est assujettie aux phénomènes de racket, de corruption et de concussion, fournit des efforts marqués par d'importants dispositifs juridico-administratifs pour réduire de façon drastique ces pratiques sur son territoire national.
 
Sur proposition du Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités (SNGRC), le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a créé en 2013, une Haute Autorité pour la bonne gouvernance. Le magistrat, René Aphing-Kouassi, a été nommé le 19 novembre dernier à la tête de cette Autorité, avec pour mission essentielle, la répression de tous les actes de corruption. 
 
Les reformes opérées dans l'environnement des affaires ont permis au pays d'être classé parmi les 10 meilleurs pays réformateurs dans le rapport Doing Business 2014. Les autorités ivoiriennes ambitionnent de positionner l'économie nationale dans le top 50 au cours des prochaines années.
 
La Côte d'Ivoire a perdu six places dans l'Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International publié début décembre dernier, en passant du 130e au 136e pays le plus corrompu au monde.
 
Sur le continent africain, le Botswana est le meilleur élève. C'est le premier pays où la corruption est moins perçue. La Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de FCFA du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales dont la Banque mondiale et d'autres partenaires au développement.