Légalisation de l’homosexuel en Côte d’Ivoire : Les églises protestantes et évangéliques saluent le retrait de la loi

  • 07/12/2021
  • Source : Linfodrome
Relativement à l’adoption du projet de loi modifiant l'article 226 du code pénal avec l'introduction de l'expression "orientation sexuelle", la fédération des églises protestantes et évangéliques de Côte d’Ivoire réunies au sein de la Feci, l’Emuci et du Cnepci a produit un communiqué dans lequel il salue la décision des autorités ivoiriennes.

La loi sur le mariage en Côte d'Ivoire a suscité beaucoup de réactions tant au niveau des politiques qu'au niveau de la société civile. Le débat se portait sur l'introduction de l'expression "orientation sexuelle" qui était jugée comme une porte ouverte à la légalisation de l'homosexualité en Côte d'Ivoire.

Les hommes d'églises se sont opposés à cette démarche à travers une déclaration datant du 29 novembre 2021. Il était hors de question, pour eux, que ce projet de loi soit adopté par les parlementaires ivoiriens.

Les députés de Côte d'Ivoire ayant rejeté cette loi, les églises protestantes et évangéliques ont manifesté leur joie par le biais d'un second communiqué, dont Linfodrome a eu copie. « Les honorables députés, de manière unanime, ont tourné le dos à toutes idée de mariage homosexuel en Côte d'Ivoire en n'insérant pas l'expression" orientation sexuelle" dans le texte de loi définitivement adopté. Les leaders d'églises se réjouissent de ce que leur crainte, qui ne faisait que traduire celle de tous les croyants vivant en Côte d'Ivoire ainsi que celle de tous ceux qui sont épris de valeurs morales, ait été prise en compte » se sont-ils félicités.

Ils ont par ailleurs remercié le président de la République, le Garde des sceaux et les députés pour avoir eu un sens élevé de la légalité. Sans manquer d'exhorter les jeunes à faire preuve de responsabilité en laissant de côté « l'idée d'orientation sexuelle ». Ils expliquent que ces jeunes « doivent savoir que le sexe est sacré, que le mariage est sacré et que la famille est sacrée. Qu’ils doivent donc les protéger et éviter de les pervertir ».

A l'issu de leur communication, les leaders d'églises ont néanmoins demandé au gouvernement de « prendre des mesures vigoureuses pour protéger la famille comme l'exigent les instruments internationaux, nos lois et nos us et coutumes ».

 

Alain Zadi