Les acteurs du collège moderne de Gagnoa inquiets pour la rentrée scolaire prochaine

  • 08/06/2014
  • Source : AIP
Gagnoa – Le Principal du collège moderne de Gagnoa, Attahi Chantale, ses collaborateurs, les personnels enseignant et administratif, et les élèves de la première promotion 6ème qui doivent passer en classe de 5ème ont exprimé, samedi, leurs inquiétudes pour la rentrée scolaire 2014-2015, du fait de l’inexistence de salles de classes pour accueillir la première promotion 5ème de cet établissement à base 4.

Né de la volonté des autorités du pays de rapprocher l’école des populations, grâce au Programme présidentiel d’urgence (PPU), le collège moderne de Gagnoa, qui a ouvert ses portes à la rentrée scolaire 2013-2014, compte comme infrastructures d’accueil, un seul bâtiment de quatre classes, ayant accueilli les 128 élèves de la première promotion 6ème (2013-2014).
 
Malheureusement, au moment où l’année scolaire tire à sa fin et que la nouvelle poind à l’horizon, aucune perspective heureuse ne s’offre aux responsables, aux personnels enseignant et administratif, ainsi qu’aux élèves de cet établissement, singulièrement ceux du niveau 5ème, d’où le cri de cœur du Principal, Mme Attahi, afin que les autorités de tutelle et des bonnes volontés se penchent résolument sur le cas de cet établissement en aidant à apporter des solutions à ses nombreuses difficultés, et ce, bien avant la rentrée prochaine.
 
Outre la construction d’un nouveau bâtiment de quatre classes qui s’avère urgente, le collège moderne de Gagnoa manque de clôture pour la sécurisation de ses installations, de terrain de sport et d’équipements sportifs, d’une cantine scolaire compte tenu de son éloignement de la ville, fait remarquer le Principal.
 
De même, toujours selon le Principal, son établissement n’est pourvu ni en eau ni en électricité. Une situation qui rend, dit-elle, les conditions de séjour et de travail très inconfortables. ‘’Il est en effet impossible aussi bien pour le personnel que les élèves de se soulager à moins d’aller dans la nature environnante au risque de se faire mordre par un serpent, voire de polluer l’environnement immédiat de l’école à la longue’’, a regretté le principal de l’établissement.
 
Elle a aussi pointé du doigt la non viabilisation de la cour du collège moderne, dépourvue d’espaces verts, avant de signaler, entre autres, l’existence de gros trous creusés pour servir de fosses sceptiques, mais qui n’ont, malheureusement, pas été achevés par l’entrepreneur, et dont la dangerosité pour les jeunes élèves est grande.
 
ja/ask