Les candidats contestataires des élections municipales et régionales disposent de cinq jours à compter de la date de proclamation pour porter leurs réclamations à la chambre administrative de la cour suprême, en charge du traitement du contentieux électoral des élections locales.
«Je voudrais rappeler à cet égard que le droit de contester une élection dans une circonscription appartient à tout candidat, toute liste de candidat ou tout électeur de la circonscription, dans le délai de cinq jours à compter de la date de proclamation des résultats », a indiqué le président de la CEI Youssouf Bakayoko mardi, faisant le bilan du scrutin.
Le président Youssouf Bakayoko a souligné que la CEI a transmis à la Chambre administrative de la cour suprême, en charge du traitement du contentieux électoral des élections locales, au fur et à mesure de la proclamation des résultats définitifs, les documents électoraux, à savoir les procès-verbaux de dépouillement des votes et de recensement général des votes ainsi que les pièces justificatives y afférentes.
Depuis la publication des résultats des élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire, plusieurs candidats grognent et promettent de se battre par tous les moyens constitutionnels et légaux pour que la vérité des urnes soit rétablie.
A l’issue des résultats, proclamés par la CEI aux régionales, 30 candidatures ont été élues dont 18 pour le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) soit 60%, six pour la Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) soit 20%, trois pour les indépendants 10%, deux pour le PDCI RHDP soit 6,67% et un pour le Front populaire ivoirien (FPI), soit 3,33%.
Au niveau des conseillers municipaux, 200 conseils ont été élus dont 92 pour le RHDP soit 46 %, 56 pour les indépendants soit 28 %, 50 pour le PDCI, soit 25% et deux pour le FPI, soit 01%.
Les localités de Facobly où des procès-verbaux de dépouillement ont été détruits et de Port-Bouët, en raison du nombre élevé de bureaux de vote ayant été vandalisé par des individus non identifiés, la CEI en accord avec le Gouvernement va fixer la date de la reprise des scrutins dans les jours à venir.
(AIP)
bsp/kam
Des candidats grognent et promettent de se battre avec les moyens légaux pour que la vérité des urnes soit rétablie