Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a déploré le fait que les échanges ivoiro-japonais demeurent largement en deçà des espérances des deux pays, lors du dîner d’adieu offert, mercredi, en l’honneur de l’Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Susumu Inoue, en fin de mission.
"Au plan commercial, les échanges ivoiro-japonais demeurent largement en deçà des espérances des deux pays. Les principaux produits exportés par la Côte d’Ivoire vers le Japon sont le cacao en fève brute, le beurre de cacao et le cacao désodorisé. Relativement faible, le montant des exportations ivoiriennes vers le Japon a baissé de manière drastique", a déclaré dans son allocution publiée jeudi, Ally Coulibaly au diplomate japonais.
Pour Ally Coulibaly, si les deux pays peuvent se féliciter d’entretenir des relations aussi fortes, ils peuvent aller plus loin pour renforcer leurs échanges commerciaux qui paraissent faibles. Aussi, a-t-il indiqué, le faible niveau actuel de ces échanges commerciaux impose la nécessité de les développer et de les diversifier davantage pour un partenariat commercial fructueux et harmonieux entre les deux pays.
Exprimant sa confiance quant à l’avenir des relations entre le Japon et la Côte d’Ivoire, M. Coulibaly a souhaité que Susumu Inoue soit l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de son pays. "Selon un proverbe japonais, s’il y a la confiance, on en voit toujours les bienfaits", a-t-il dit, relevant le sentiment d’admiration éprouvé par les Ivoiriens pour le Japon.
"Nous sommes émerveillés par votre culture. Votre ouverture au monde, votre développement ne se sont pas accompagnés d’un renoncement à votre culture. Au contraire, vous l’avez maintenue, démontrant ainsi qu’il n’y pas d’antinomie entre culture et développement entre culture et modernité", a conclu Ally Coulibaly avant de distinguer Susumu Inoue Commandeur dans l’Ordre national de Côte d’Ivoire.
Arrivé en Côte d'Ivoire en 2011 au moment où le pays traversait des moments difficiles, M. Susumu la quitte après quatre années de service.
ik/cmas
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