Les Etats-Unis ont décidé d'appliquer de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, mardi 21 novembre. Une annonce faite au lendemain de l'annonce de Donald Trump qui avait désigné le pays comme Etat soutenant le terrorisme. Il s'agit de renforcer les pressions contre les ambitions nucléaires de Pyongyang.
« Nous sommes fermement résolus à maximiser la pression économique sur la Corée du Nord pour l'isoler des sources extérieures de revenus », a expliqué le secrétaire au Trésor dans le communiqué annonçant les sanctions.
Au total, treize entreprises sont visées, dont quatre chinoises. Ces dernières sont spécialisées dans l'import-export d'ordinateurs portables, de charbon et d'acier, ou exporteraient vers la Corée du Nord des articles associés aux réacteurs nucléaires, selon le Trésor américain. L'une des entreprises visées acheminerait des travailleurs nord-coréens vers la Chine, la Russie, le Cambodge et la Pologne.
Les Etats-Unis ont également ciblé des administrations et entreprises nord-coréennes dans le secteur du transport maritime. Vingt navires soupçonnés de contourner les sanctions imposées par le Conseil de sécurité ont par exemple été épinglés.
Ces nouvelles sanctions entrent dans le cadre du décret signé en septembre par Donald Trump, qui permet de pénaliser toute entreprise qui a des relations commerciales avec Pyongyang.
Mais pour l'instant, les Etats-Unis n'ont pas mis en œuvre la menace la plus sévère : interdire l'accès au marché américain des banques, notamment chinoises, qui opèrent avec la Corée du Nord.
Le leader nord-coréen Kim Jong-un lors d'une réunion de la présidence du bureau politique du Parti des travailleurs de Corée sur une photo non datée fournie par KCNA. KCNA via REUTERS